Deux festivals se préparent
Un festival électro, écolo et accessible, voilà comment se définit le Dox’art festival, dont la première édition aura lieu à Saint-Clément-Rancoudray, fin juillet.
L’association Dox’art company n’est pas une inconnue à SaintClément-Rancoudray, puisqu’elle avait déjà organisé une fête électro en février rassemblant 500 personnes. Cette-fois, le projet revêt une autre ampleur puisque c’est un « festival » qui se tiendra dans le même champ privé de la commune, les 29 et 30 juillet.
« Nous sommes une dizaine de copains de Coutances amoureux de la musique électronique » , dépeint Gabriel Bensaïd, président de l’association. Un groupe qui souhaite s’éloigner de l’image de la rave-party, qui crispe quelque peu dans les campagnes. « D’autant que notre précédent événement n’était pas une rave, car par définition, une rave-party est sauvage. Et là, c’était organisé des mois à l’avance » .
Écolo et électro
Le festival de juillet s’annonce comme un rendez-vous de « pro-
motion de la musique électronique » avec des DJ de tout le Grand-Ouest dont des « pointures internationales » . Un rappeur parisien est également pressenti. Mais l’événement se veut aussi « écologique » . « Nous faisons de la permaculture et nous pourrions imaginer un projet sur place. Nous sommes contre les OGM, les engrais chimiques et nous voulons mettre en place des stands à ce sujet. » Le prix des places s’annonce
raisonnable pour ce festival « autofinancé et autogéré. Nous avons un budget de 35 000 €. Nous allons tout juste nous rembourser. Le prix des places est en moyenne de 16 € pour deux jours. Nous voulons faire découvrir notre monde avec un tarif accessible » . Les organisateurs espèrent attirer 2 000 personnes pour cet événement. « On ne peut pas plus » , indique Gabriel Bensaïd.
« Servir l’économie locale »
Si l’association a choisi SaintClément-Rancoudray, c’est avant tout par rapport à l’opportunité d’y louer un terrain « à mi-distance entre Rennes et Caen » . Avec aussi un impératif pour ces jeunes qui veulent mettre du
sens à leur événement. « Nous souhaitons que le festival serve à l’économie locale. On compte aller voir les magasins sur place, on se fera fournir avec la boulangerie locale » .
Des organisateurs qui comptent
également rassurer. « On essaye d’avoir les meilleurs liens avec les autorités. La dernière fois, il n’y avait pas eu de problèmes. Pendant le festival, il y aura une entreprise de sécurité et La Croix Rouge. »