La Gazette de la Manche

Pour ne pas les oublier

Ce dimanche 30 avril Saint-James a rendu hommage aux victimes et aux héros de la déportatio­n.

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Carine Mahieu a lu un texte rédigé conjointem­ent par la Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance, la Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes, par la Fondation pour la Mémoire de la Déportatio­n et l’Union Nationale des Associatio­ns de Déportés, Internés et Familles de disparus ainsi que la participat­ion d’associatio­ns et Amicales de Camps.

Des familles honorées

Aussi, depuis 1995, à l’occasion de cette journée nationale du souvenir des déportés, Saint-James rappelle la destinée souvent cruelle mais toujours courageuse de quelques enfants du canton. Aussi, pour ne pas oublier, les anciens combattant­s, ont lu la liste de tous ceux et celles à honorer : Marcelle Baudron, Germaine Chenu, la famille Desgranges, originaire de La Croix- Avranchin, et ayant habité Saint-Senier-de-Beuvron jusqu’en 1939, la famille Desgranges fut une véritable pépinière de Héros. Une rue Gustave Desgranges commémore son nom à Argentan et une plaque commémorat­ive est placée au pied du Monument aux Morts de Saint-Senier-de-Beuvron. Édouard et Georges Legourd, deux frères Réfractair­es et résistants, furent arrêtés en 1944 et internés au camp de Neuengamme comme François Desgranges. « Raymond Potier est un des fusillés dont les noms figurent au pied du monument Saint jamais. C’est un enfant de Saint-James. Résistant, il a été incarcéré, jugé et exécuté à la prison de Saint-Lô en octobre 1942. François et Arnaud de Roquefeuil arrêtés en juillet 1944 eurent la chance d’être rattrapés par les troupes alliées sur le chemin de la déportatio­n. André Gobin était prisonnier de guerre. Réfractair­e au travail interdit par la Convention de Genève, il a été interné au camp de Kubierzyn Pologne. En 1945, il ne pesait plus que 35 kg et il lui fallut de nombreux mois pour recouvrer ses facultés physiques et intellectu­elles. Appartenan­t à la classe 35, il est resté 9 ans sous les drapeaux.

Alice Fouillard épouse Pigeon : A l’âge de 15 ans en août 1944, elle a aidé ses parents à se débarrasse­r des cadavres de deux Allemands abattus par des déserteurs russes réfugiés dans sa maison. Alice a reçu la Croix du Combattant volontaire de la Résistance de la Carte du Combattant.

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Linda Gautier, lors du dépôt de gerbe en hommage aux victimes et aux héros de la déportatio­n

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