Un week-end au pas de course
Pour certains coureurs, c’est le défi d’une vie. Pour Marie-Jo et Yves, sauter le pas a semblé naturel. Il a tout de même fallu se faire à la préparation intensive !
Autour du stade de Pontorson, Marie-Jo et Yves Gillet peaufinent leur entraînement avant le grand rendez- vous du Marathon du Mont-Saint-Michel. Quatre fois par semaine depuis début avril, ils courent en vue de l’épreuve de dimanche. « Un entraînement crescendo où l’on a été jusqu’à 2 h 30 à 3 h de course. On redescend à l’approche de l’événement » , explique Marie-Jo, qui comme son mari, est membre du club Courir en Baie pour la deuxième année. « C’est la cerise sur le gâteau, un aboutissement » , glisse ce dernier.
Le virus de la course à pied, ils ne pensaient pas qu’il allait les mener vers cette épreuve reine de la discipline.
« Je pensais le faire un jour mais sans vraiment me lancer. Cette année, Marie-Jo m’a dit qu’elle y allait. J’ai suivi » , explique Yves.
Dur dans la tête
Même si tous les deux ont déjà couru un semi-marathon il y a plus ou moins longtemps, la préparation ne s’improvise pas. « Nous courons quatre fois par semaine. Les 42 km, on les a dans la tête… Dans les jambes, on verra le jour-même ! » Un coach du club les accompagnera pendant la course pour les conseiller sur la façon de se ravitailler ou de réagir en fonction de la forme du jour.
Le parcours, ils le connaissent en bons locaux de l’étape. « Il n’y a pas de côtes, mais c’est venté avec des grandes lignes droites. C’est très dur. On voit le Mont en ligne de mire tout le long. »
Leur objectif : autour des 4 h. « Ce qui nous fait le plus peur, c’est le 30e kilomètre. C’est là que tout va se décider. Nous n’avons jamais été au-delà. »
Marie-Jo, a hâte que le jour J approche. Une façon de terminer avec cette préparation « mara- thon » . « Beaucoup de soirées sont prises et les articulations souffrent… Mais il faut être plus fort ! » .
Une première qui ne sera pas une dernière ? « On le dira après… »