Régis Breux en porte les couleurs avec M. Maillard
Régis Breux et sa suppléante Mathilde Maillard représentent le jeune parti de la démondialisation (Pardem) aux élections législatives.
Un nouveau candidat se présente aux élections législatives des 11 et 18 juin. Régis Breux l’a annoncé à deux jours de la fermeture des inscriptions à la préfecture, mercredi 17 mai. Il porte les couleurs du Parti de la démondialisation (Pardem). Créé depuis un an, le Pardem reste encore peu connu du grand public. Son fondateur et président Jacques Nikonoff voulait se présenter aux élections présidentielles, mais n’a pas recueilli le nombre suffisant de signatures. Chacune des six circonscriptions du Calvados est représentée par le parti.
Originaire d’Avranches
Seul candidat du parti dans la Manche, Régis Breux se présente dans la 2e circonscription, car il est originaire d’Avranches. Il a suivi une scolarité au collège Saint-Michel et à l’institut Notre-Dame. Le candidat de 40 ans travaille depuis 25 ans dans le milieu équin et a été notamment jockey. Il a quitté le Sud-Manche pour rejoindre Léaupartie, une petite commune de 80 habitants, près de Lisieux dans le Calvados. Il y est d’ailleurs conseiller municipal. « Je reviens très régulièrement à Avranches car ma famille y habite toujours. » Son père est d’ailleurs connu dans le monde économique pour avoir dirigé l’entreprise Théault, leader européen du transport de chevaux en Normandie et une société d’informatique appelée Cominor.
Une suppléante
Mathilde Maillard, 37 ans, sera sa suppléante. Originaire de Ducey, elle a travaillé notamment au Carrefour de Pont-sousAvranches et à la biscuiterie Saint-Michel. Elle est aujourd’hui fonctionnaire dans la police municipale à Caen. « Je suis révoltée par la privatisation des entreprises publiques et les délocalisations qui privent d’emploi et précarisent des millions de personnes. »
Sortie de l’Union européenne
Le parti prône la sortie de l’Union européenne en adoptant un protectionnisme. « Les gens craignent la sortie de l’UE. Le pro- tectionnisme ne signifie pas un retour en arrière, mais un changement de direction. » Les candidats veulent défendre l’agriculture qui selon eux « rencontre des difficultés à cause des normes européennes. » Ils souhaitent privilégier les circuits courts et défendre la santé. Ils considèrent le nucléaire comme l’énergie de demain. « Il faut nationaliser » , estime Mathilde Maillard. Une réunion publique sera organisée, la date n’a pas encore été retenue.