La Gazette de la Manche

Les Papillons de nuit s’éclairent avec 1300 bénévoles

La doyenne à 85 ans et le plus jeune 16 ans. Chacun a un rôle et est attaché au festival. Ils vont aider les Papillons de nuit à déployer leurs ailes.

-

Saint- Laurent- deCuves. La 17e édition du festival des Papillons de nuit accueiller­a du beau monde encore le 2, 3 et 4 juin. Renaud, The Kills, Jain, Matmatah, Martin Solveig et Gramatik chanteront sous le feu des projecteur­s. Le visage du spectateur s’illumine à l’écoute d’un morceau entendu des centaines de fois dans son salon. Cette joie transporté­e par les artistes serait impossible sans ces hommes de l’ombre.

La doyenne des bénévoles à 85 ans

Le festival compte 1 300 bénévoles toujours prêts à aider au bon déroulemen­t des Papillons de nuit. L’âge de certain impose le respect. Colette Hamelin paraît dix ans de moins, mais vient de fêter ses 85 ans. La doyenne coupe le pain pour les sandwichs et aime ça… À 15 ans, Maxime Jehenne, porteraa le costume du plus jeune bénévole. . « Habitant Saint-Pois, je connais s tout le monde ici, mon père estt régisseur et pour ma part je e m’occuperai de griller les sau- cisses » , indique le jeune hommee qui préfère aider. « Je n’aime pass trop le côté festivalie­r. »

« Les jeunes plus agréables »

Comme la plupart des chevilles s ouvrières Thérèse Loyson, 78 ans,, n’a pas manqué une seule édi- tion. « Je prépare les sandwichs s depuis le début. Responsabl­e e un temps, j’ai laissé ma place. C’était plus folklo à l’époque. » Thérèse note une améliorati­on dans l’attitude des jeunes festivalie­rs. « Ils sont plus agréables maintenant. » Jeanne Martin a aussi noté ce changement. « Les jeunes nous disent bonjour et bon courage et les festivalie­rs adorent l’ambiance familiale. »

Trois semaines avant le premier concert, Colette Binet a déjà commandé le pain nécessaire à remplir le ventre de tout le monde. « Nous avons déjà effectué les commandes. Nous privilégio­ns les artisans du coin. Nous avons

« La pluie notre hantise »

L’organisati­on du festival commence avant l’entrée sur le site avec la gestion des milliers de voitures qui vont s’aventurer dans la petite commune de Saint-Laurentde-Cuves. Denis Levallois, respon-

« On doit bien faire des rangées alignées. Les voitures se garent sur des champs en pente. Notre hantise reste la pluie. Si elle tombe, nous devons poser des copeaux et des cailloux. La quantité de travail double dans ce cas » , indique le responsabl­e. Cette année, il devra faire sans son binôme Jean-Baptiste Guillard, décédé fin janvier.

« Amadou et Mariam voulaient de la soupe pour soulager un mal de gorge. Je suis allée chez une petite mamie en récupérer. » La machine à coudre d’Isabelle Viel a aussi cousu le pantalon du chanteur M. Elle gardera encore des histoires à raconter après ces trois jours…

Newspapers in French

Newspapers from France