Les critiques des démissionnaires
Lundi 15 mai, cinq anciens conseillers ayant démissionné le 10 janvier dernier, ont donné leur point de vue sur le budget 2017.
Jean-Marie Wojylac, Jean-Marc Julienne, Gilles Ménard et MarieMathilde Lezan ont été adjoints et Antonina Julienne, conseillère municipale. « Sur la brochure Regard, la mairie annonce une dette maîtrisée au 1er janvier 2017, où nous étions encore présents. Mais pour le budget voté en mars 2017, la dette va augmenter de 25 %, passant de 12,5 M€ à 16 M€. La cause n’est pas uniquement due au nouveau groupe scolaire qui n’impactera les comptes que de 0,34 M€. Si les dépenses en personnel ont baissé de 0,09 % en 2016, elles sont prévues augmenter de 345 000 € en 2017. Une nouvelle étude pour le centre-ville est estimée à 170 000 € » certifie Gilles Ménard, ancien adjoint aux finances, qui a épluché les comptes rendus des conseils municipaux.
Une fusion mal préparée
« La fusion avec Donville avait été mal préparée, et précipitée sans que tous les adjoints se soient rencontrés. Si elle avait été réalisée en 2017, le coût aurait été de 1,166 M€. Une fusion avec les communes de l’ancien Pays Granvillais, aurait pu être étudiée, c’est un rendez-vous manqué », regrette Jean-Marc Julienne.
« Nous avons des inquiétudes pour l’Archipel, l’Epic a réduit l’effectif d’une personne et le conseil d’administration ne parait pas très compétent », souligne Antonina Julienne.
« Les réunions de quartier s’apparentent à des campagnes électorales, en vue de réélections prochaines, en cas de décisions du conseil d’état en faveur de Michel Peyre. Lors du dernier conseil, le dossier sur la vente de la brasserie Le Rocher, montre que les sujets sont mal préparés. Nous sommes inquiets mais à l’écoute » conclut Jean-Marc Julienne.