La Gazette de la Manche

RW couture crée des emplois dans le luxe

De nouveaux emplois à Louvigné, cela ne se refuse pas. Fin mai, RW Couture y a transféré son activité de maroquiner­ie, initialeme­nt à Saint-Hilaire-du-Harcouët.

- Brigitte Beaumert (La Chronique Républicai­ne)

Francis Hamard est un homme heureux… Et désormais un Louvignéen convaincu. Après avoir transféré, en août 2015, son atelier textile de Saint-Brice-de-Landelles à Louvigné, il vient d’y regrouper son activité maroquiner­ie. Une opportunit­é qu’il doit à Louis Pautrel, alors président de Louvigné communauté, qui a proposé à RW Couture, à l’étroit dans ses locaux, de s’installer à Louvigné.

Louvigné Communauté lui a tout d’abord loué des locaux pour son atelier textile dans la zone de la Rouillais puis a construit, à côté, de vastes locaux que l’entreprise s’est engagée à racheter par la suite.

Quinze embauches

RW Couture à Louvigné, c’est désormais 55 personnes qui travaillen­t pour le prêt-à-porter et la maroquiner­ie de luxe. 35 salariés viennent de déménager de SaintHilai­re-du-Harcouët pour poursuivre à Louvigné la fabricatio­n des pièces détachées pour des marques de luxe (bandoulièr­e ou fonds de sacs à main notamment).

Son PDG ne tarit pas d’éloges pour le nouveau bâtiment, lumineux et fonctionne­l : « Nous sommes passés de 400 m² à 1 800 m² d’atelier et nous allons pouvoir nous développer, acheter de nouvelles machines et embaucher une quinzaine de personnes dès cette année. » Avec ses deux activités, le textile et la maroquiner­ie, RW Couture a un chiffre d’affaires de 2,2 millions d’euros.

Apprenti à 14 ans…

Pour l’entreprise qui vient de franchir la « frontière » entre la Normandie et la Bretagne, c’est finalement un retour aux sources. « À l’origine, l’entreprise avait été créée à Louvigné par deux femmes dont l’entreprise porte les initiales, puis elle est partie dans la Manche avant que je la rachète en 2005 », explique Francis Hamard.

Ce dernier, qui travaille désor- mais avec son fils Gaëtan, a un joli parcours profession­nel dans le textile. « J’ai commencé comme apprenti à l’âge de 14 ans, puis je suis devenu ouvrier pour finir chef d’entreprise », précise le PDG de 55 ans, d’origine ornaise. Il possède aussi une autre société à Sourdeval, Sonordet, spécialisé­e dans la robe de soirée.

« Le luxe est un pari que j’ai fait très tôt, dès que j’ai senti que le métier de la mode évoluait. J’ai eu raison car les usines qui fabriquaie­nt du bas de gamme ont fermé les unes après les autres. Le luxe, lui aussi, a souffert de la crise mais cela va mieux. » Francis Hamard est donc optimiste et bien décidé à rester et développer son entreprise à Louvigné.

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L’école publique Marie-le-Tensorer va-t-elle revenir à la semaine de quatre jours dès la rentrée de septembre ? C’est en tout cas le souhait de la mairie. Les danseurs du désert. RW Coutur est désormais installé dans des ateliers beaucoup plus vastes...

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