Il ouvrira fin mai 2018
Le bâtiment de la Caisse d’assurance-maladie va être transformé en pôle de santé d’ici mai 2018. Une opération qui va s’autofinancer.
L’achat des locaux de la CPAM (caisse primaire d’assurance-maladie) rue Saintonge à 730 000 €, avait été adopté au conseil municipal du 17 décembre 2015. « Nous voulions créer une maison de santé pluridisciplinaire en centre-ville. La démographie médicale de Granville est en baisse, de nombreux praticiens partent en retraite. Nous devons les remplacer pour maintenir une offre de soins suffisante pour couvrir les besoins de notre population, avec 40 % de personnes de plus de 60 ans » explique Dominique Baudry, maire.
Granville ne rentre pas dans les villes de la Manche considérées comme déserts médicaux et n’a donc pas accès aux aides pour la réalisation du pôle. « Nous avons envoyé un questionnaire aux médecins granvillais, pour savoir s’ils étaient intéressés pour s’installer dans ce pôle. Trois médecins généralistes nous ont répondu favorablement, ainsi que trois spécialistes (angéiologue, rhumatologue et gynécologue), un psychiatre, trois kinésithérapeutes, une diététicienne, deux cabinets d’infirmiers et un podologue » se réjouit le maire.
Ouverture pour mai 2018
Le Pôle devrait s’autofinancer et ne rien coûter à la ville.
Les travaux devraient débuter prochainement pour une ouver- ture prévue avant mai 2018. Le coût des travaux est estimé à 2,024 M €, financé par un emprunt sur 25 ans, et celui de l’achat du bâtiment en 2016 pour 730 000 € était sur 20 ans. « Le remboursement des emprunts est d’environ 12 000 € par mois, et il sera compensé par les locations des 11 praticiens déjà inscrits et des cinq que nous devrions recruter d’ici l’ouverture en 2018 » souligne Denis Bertin, directeur de la solidarité.
Facile d’accès
« Trente places de parking payantes à proximité seront remises en zone bleue. Les 450 places gratuites du parking de la Fontaine Bedeau ne sont qu’à trois minutes à pied. La ligne 1 de bus Néva s’arrête place Godal, et la ligne 2 au Cours Jonville » indique Pascal Drieu, le directeur adjoint des services techniques. « La ville se réserve un local de 42 m2 en rez-de-chaussée, pour la permanence de lutte contre les violences intrafamiliales, qui nous coûte 137 000 € » souligne Dominique Baudry.