L’autonomie fait ses preuves à Lecroisey
À la maternelle de Lecroisey, les méthodes pédagogiques ont évolué cette année. Les trois institutrices sont à l’heure du bilan.
Le matin, il se passe une valse peu ordinaire dans les classes de l’école Lecroisey. Six espaces sont installés dans l’école et pour les jeunes élèves, c’est l’heure du choix. Langage, nature, motricité ou encore logique ? Les 68 enfants se dispersent, tous niveaux confondus, pour rejoindre l’activité de leur choix. Un nouveau système mis en place la rentrée dernière.
« Les petits travaillent avec les grands et les observent. Ce sont les nouveaux programmes qui ont initié ce type de pédagogie en 2015. Cela correspond également à notre projet d’école » , indique la directrice Anne-Laure Baron.
« Les enfants sont autonomes mais on les oriente s’ils vont toujours au même en
droit » , précise Isabelle François, une des deux autres institutrices
avec Isabelle Fourré. « Souvent, les enfants, si on les laisse en autonomie, ils vont se spécialiser et aller plus loin que ce qu’on leur demande » Après un an d’expérience, les
institutrices dressent un bilan positif de leur nouvelle méthode, loin de toute une classe qui suit les
ordres de la maîtresse. « Sur les dix élèves de grande-section, ils savent tous lire à différentes échelles. Nous avons dépassé les attentes du programme. Mais il est encore trop tôt pour juger car nous n’avons pas assez de recul » , concèdent tout de même les institutrices.
L’école a également investi et conçu du nouveau matériel de manipulation et a mis en place
un « classeur de réussite » . « On colle ce qu’ils ont réussi, sans remarque négative. On ne
« Il y avait une crainte… »