Il restaure des toiles marines et des trampolines
Jonathan Andorin a monté une entreprise de sellerie nautique.
Depuis 2 ans, Jonathan Andorin répare des toiles de bateaux dans son atelier à Plomb. Son métier ne court pas les rues. Il a monté une entreprise spécialisée dans la sellerie nautique. Un domaine difficile encore à identifier, comme l’explique l’intéressé.
« C’est un métier relativement nouveau »
« La Chambre des métiers me classe dans la maroquinerie, mais je ne fabrique pas de sacs même si je peux dépanner. » Spécialisé dans la conception de voiles marines, il n’existe aucune formation encore. « C’est un métier relativement nouveau. « Certes des marins empruntent la mer depuis des siècles, mais la navigation amateur n’existe pas depuis si longtemps. »
« J’ai commencé comme charpentier »
Autodidacte, il a un CV qui en dit long. « J’ai commencé à travailler jeune, comme charpentier. J’ai poursuivi avec le Compagnon du devoir » Ensuite, l’artisan prend un autre cap et se dirige vers la mer. Ce marin a beau- coup navigué dans des charters, « je transportais les gens sur des îles en Normandie, en Bretagne, mais aussi aux Antilles. J’ai eu la chance de naviguer sur de beaux bateaux comme le Polaris à Granville, ça m’a ouvert une porte » Attiré par la mer et les vieux gréements, le charpentier poursuit son petit bout de chemin avec ses mains en or et décide donc de réparer les voiles de bateaux.
« Je répare des trampolines »
Si son activité principale demeure la fabrication et la réparation de toile marine. Il réalise et rénove toute sorte d’objets. « Un coursier roulant en scooter m’a demandé de lui fabriquer un tablier sur-mesure pour la pluie, je répare des filets de trampoline, des banquettes pour les bars, des toiles de transats. » Adepte du recyclage, il aime redonner une nouvelle vie aux objets ; « Je récupère jusqu’à ce qu’il soit complètement mort. Il suffit de me demander. »