Un festival de découvertes
Le Wadada festival entre en scène vendredi 15 septembre à Louvigné, pour deux soirs de concerts et deux jours d’animations. Avec pour mot d’ordre : la découverte.
Entretien avec la présidente du Wadada festival, Pauline Vezie.
Le Wadada, c’est quoi ?
C’est un festival axé sur la découverte. Il s’adresse à tous les habitants de Louvigné et des alentours, peu importe leur âge et leurs goûts. C’est un rendezvous festif pour découvrir de nouveaux groupes de musique le soir et pour découvrir des spectacles, des arts de rue, la journée.
Qui l’organise ?
C’est l’association Du Bruit dans le Désert, créée en 2016. Il y a entre 15 et 20 personnes à l’année dans cette association et nous sommes une centaine pour le festival. On organise également des soirées-concerts.
C’est quoi le programme ?
La programmation musicale a été concoctée par des amateurs qui aiment fouiner. Le vendredi soir, c’est plutôt ambiance musique du monde et le samedi, c’est soirée rock. Les concerts se passent à l’abri du centre culturel Jovence. On profite d’un bel outil, tout en restant dans une ambiance festival. Il y aura un DJset à l’entrée de la salle Jovence également. « Wadada prend un peu plus des allures de festival »
La journée, le public pourra se balader au Village festival, situé derrière la salle Jovence. C’est un endroit accessible gratuitement ! Il y aura des stands, des exposants, plein de choses pour les enfants… Bref, de quoi s’occuper toute la journée en attendant les concerts. En plus du traditionnel stand galettes-saucisses, il y aura un stand végé et un végan.
Dans le Village festival, il y aura une street zone. C’est un espace dédié à l’art urbain. Il y aura des performances de graffe, des initiations au graffe… On a voulu faire entrer la culture urbaine en milieu rural.
Vos coups de coeur du festival ?
Tout ! C’est difficile de choisir, mais peut-être Le Ministère ( dimanche à 16 h 30 sous le chapiteau). Ils sont venus l’année dernière, ça avait bien marché. Ils reviennent avec un nouveau spectacle qui fait écho à la politique actuelle.
Il y a aussi Le Cabaret Clownesque de M. Zig (dimanche à 15 h sous le chapiteau). C’est un numéro avec, entre autres, des bulles géantes, c’est impressionnant !
La formule change ?
Oui, le Wadada prend un peu plus des allures de festival. On a choisi de proposer une deuxième soirée-concert, contre une seule l’année dernière.
Cette année, un chapiteau sera installé au Village festival.
Pourquoi ce nom « Wadada » ?
On a cherché un nom de festival pendant longtemps, longtemps, longtemps… Et en attendant d’en trouver un, on appelait le festival « wadada ». C’était un nom prétexte sorti de nulle part, qui devait être provisoire. Et puis, au final, on trouvait que ça sonnait bien, Wadada, alors on l’a gardé.
Il existe déjà un festival Wadada dans le Finistère. Qui a copié ?
La première édition de leur festival s’est déroulée cette année (en juin). Nous, c’est la deuxième édition. On a déposé le nom avant eux. On les a, gentiment, contactés pour leur demander de changer de nom, ils ont refusé…