À 88 ans, Dédé joue encore de l’orgue de barbarie
Les Granvillais et les touristes connaissent Dédé, pour l’avoir entendu chanter, accompagné de son orgue de Barbarie.
« L’été, je suis le mercredi dans la rue Saint-Sauveur, et souvent sur le Plat-Gousset » explique André Arino, 88 ans, né à Cauteret ( Hautes- Pyrénées) en 1929. « Mes parents étaient espagnols, et nous sommes venus habiter à Voutré (Mayenne) avec mes deux frères aînés. Mon père travaillait dans une carrière de cailloux, mais il est décédé à 38 ans. Je n’avais que 12 ans, j’ai dû travailler à la carrière, pour aider ma mère »
Apprenti pâtissier d’abord
A 14 ans, il fait un apprentissage en pâtisserie à Sillé-leGuillaume, et continue ce métier à Tarbes, puis Paris. « J’y ai rencontré Cécile, manchoise ori- ginaire de Folligny, qui était vendeuse dans la même boulangerie. Nous nous sommes mariés en 1957, nous avons eu une fille Catherine, et nous sommes toujours ensemble » se réjouit Dédé.
Ils ont géré deux boulangeries- pâtisseries sur Bagneux, pendant 17 ans, avant de venir à Granville où ils ont tenu un magasin de laine pendant une dizaine d’années. Puis en 1987, ils reprennent une boulangeriepâtisserie à Sartilly, avant de partir en retraite à Equilly en 1990.
« En 1997, j’ai vu quelqu’un jouer de l’orgue de barbarie lors d’une fête à Valognes. J’ai acheté un Thibouville Lamy de 1903 qui pèse 3,7 kg et se porte en bandoulière. De- puis 20 ans, je n’arrête plus » s’amuse Dédé qui écume les festivals, les fêtes locales après avoir joué en Belgique et dans le sud de la France.
Depuis vingt ans, je n’arrête plus