Stade : un projet moins ambitieux
Gilbert Guérin, le président de l’US Avranches, vient de proposer un nouveau projet pour l’attractivité du stade, avec une grosse baisse dans le budget.
La troisième sera peut-être la bonne pour Gilbert Guérin. Le président de l’US Avranches vient de dévoiler son nouveau projet, pour améliorer les structures du club. « Nous venons d’envoyer les plans à la mairie. Nous avons acheté une tribune de 500 places assises et couvertes. Nous allons profiter pour agrandir les cuisines et le Club house. On fera des bureaux supplémentaires » , confie Gilbert Guérin. « Nous sommes envahis par les enfants. Nous allons être obligés d’acheter des remorques qui feront office de vestiaires à Saint-Martin-des-Champs. On en est rendu là » , déplore Gilbert Guérin.
Ces travaux sont estimés à environ 600 000 €. Ce budget est bien loin des 8 000 000 € prévu pour la création d’un nouveau stade. En juillet 2016, il rêvait de quitter le stade Fenouillère pour s’installer à Saint-Martin-des-Champs. Il parlait dans nos colonnes d’un stade
« de 4000 places assises. » Le compromis avait même été signé. « J’avais l’accord de Philippe Bas et d’Hervé Morin. » Il manquait seulement l’appui de la communauté de communes. Le stade à Saint-Martin-des-Champs est à l’abandon.
Un autre projet abandonné
Gilbert Guérin a revu à la baisse ses ambitions pour la troisième fois. L’US Avranches a réalisé un exploit la saison dernière en jouant les quarts de finale de la Coupe de France. Après ce parcours historique pour le club, Gilbert Guérin voulait construire de nouvelles structures pour le stade Fenouillère, des travaux estimés à 2 millions €. Le projet portait notamment sur la création d’une tribune pouvant accueillir 2500 personnes contre 750 aujourd’hui.
De nouvelles tribunes semblent pour Gilbert Guérin une nécessité absolue. « Nous attendons un encouragement de la mairie. L’US Avranches contribue à la notoriété d’Avranches. Les élus le disent » , assure Gilbert Guérin.
Il estime que la mairie ne prend pas en considération les besoins
du football. « Les spectateurs ne sont pas des sous contribuables qui vont rester sous l’eau pen-
dant les matches. Nous espérons obtenir 200 000 € sur deux ans. » Gilbert Guérin a conscience des restrictions budgétaires. Il es
time cependant que « les choix de la mairie sont élitistes. On choisit plus la culture que le populaire. Le mot football n’est pas un gros mot. » La subvention de 130 000 € au club reste à relativiser par rapport au budget global du club de 1,9 million d’euros. « Nous ne sommes pas privilégiés par rapport aux autres associations. »
Le stade de 4 000 places abandonné
« Le mot football n’est pas un gros mot »