La Gazette de la Manche

Le crieur public a fait un don à Ciné-Parlant

Vendredi 13 octobre, salle des fêtes de la mairie, le crieur public, Gaspard Babehaute, a remis un chèque de 300 €, à l’associatio­n Ciné-Parlant.

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Gaspard Babehaute a ressuscité la tradition des crieurs publics. Autrefois, un garde champêtre, du nom de Marius Mollec, a officié à Avranches. Gaspard a commencé à crier, le 11 février. Il compte, depuis, une quinzaine d’interventi­ons sur le marché. Chaque particulie­r, associatio­n, commerçant, peut lui faire passer des messages : déclaratio­n d’amour, recherche d’adhérents, vente de produits locaux… Chaque discours dure quelques minutes, plusieurs fois, dans la matinée. « Ce marché est étonnammen­t calme. Aucun commerçant n’interpelle, avec gouaille, les passants. » Gaspard se charge de l’ambiance. Le crieur, bénévole, récolte des dons. La « cagnotte du crieur » ira à l’associatio­n Ciné-Parlant. Leur projet a séduit Gaspard.

Ciné - Parlant organisera, di- manche 17 décembre, une projection de films anciens, en noir et blanc, sans paroles, datant des origines du cinéma, des frères Lumière. Les courts-métrages restaurés, tel « L’arrivée du train en gare de la Ciotat » raviront les amateurs, dans un spectacle intergénér­ationnel. C’est tout une société qui va renaître sous nos yeux. Grâce à la cagnotte, le prix d’entrée au cinéma Star, restera modique : 3 € par personne, adulte, ou enfant.

Comment devient-on crieur ?

Mathieu Rionnet, alias Gaspard Barbehaute, a répondu, il y a quelques mois, à un post de David Nicolas. Le maire relayait une publicatio­n d’Alex Black, Sheriff de Chester. Celui-ci présentait David Mitchell, crieur de la ville anglaise. « David Nicolas demande qui est partant pour devenir crieur d’Avranches. J’ai saisi le tambour au vol… » Le maire a autorisé Mathieu à crier le 24 février. Pour combien de temps ? « Je suis un caméraman et intermitte­nt du spectacle. Je suis souvent pris les week-ends. Tant que je pourrais me libérer, je continuera­i à crier » .

Mathieu prend son rôle très au sérieux. Il a imaginé son personnage, avec l’aide de sa femme et d’un couple d’amis. Il avait trouvé son costume à la Malle aux Trouvaille­s.

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Le crieur public remet un chèque à Patricia Bruneau, vice-présidente, de Ciné-Parlant.

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