« J’ai la mémoire des capsules »
Près d’une centaine de collectionneurs sont attendus au Ferré, les 4 et 5 novembre. Des milliers de capsules de champagne s’échangeront de main en main.
Vendredi 10 novembre, à la salle des fêtes de Mellé. À partir de 18 h 30 : diffusion du film « Nourrir une métropole », de Wilfrid Duval. Un documentaire qui permet de réfléchir ensemble à l’alimentation à l’échelle de son territoire en partant de l’exemple du grand Paris. À partir de 19 h 30, repas 100 % local et préparé par les bénévoles : kir breton et ses amuse-bouches, potages de butternut et citrouille, tartiflette et salade, duo de desserts café ou tisane. Tarifs : adultes 8 €, enfants de moins de 12 ans 4 € (boisson non-comprise). Renseignements et inscription à la Maison du canton avant le 3 novembre.
Le Ferré. Ils viennent de Bretagne, des Pays de la Loire, du nord de la France, des Alpes, de Belgique… Près d’une centaine de placomusophiles sont attendus par Christine et André Lechantoux, organisateurs de cette bourse d’échange de capsules de champagne.
Le principe de ce rendez-vous de passionnés ? « On vient avec nos capsules que l’on a en double, et on va voir ce que les autres on à échanger, explique Christine. Je ne suis pas difficile, je prends celles que je n’ai pas. Je ne suis pas physionomiste, sauf pour mes capsules. J’ai la mémoire des capsules. »
Et de la mémoire, il en faut pour se souvenir des 38 000 capsules accumulées depuis 2006 par le couple Lechantoux. mettre dans un bocal. Et un jour on les a étalées sur la table et on a trouvé ça joli. »
Pour dénicher les capsules de leurs rêves, Christine et André parcourent les brocantes, les vide-greniers… Mais le mieux reste encore les bourses d’échange. « Car il y a le plaisir de troquer. C’est marrant. » Il leur arrive d’acheter un lot entier d’une même capsule pour les monnayer contre de nouvelles.
« Le mieux », pour André, « c’est quand même la capsule sur la bouteille », qui certifie sa provenance. Christine avoue que depuis que cette collection fait partie de leur vie, « on consomme plus de champagne ».
Mais pour ces passionnés, il s’agit bien plus que des échanges de rondelles métalliques colorées. « C’est aussi et surtout des échanges humains. Cette passion nous permet de rencontrer des gens et de voyager. Beaucoup de collectionneurs sont devenus nos amis. »