70 ans d’infos locales
Le 1er novembre 1947, Michel Cochois sortait une feuille d’informations locales. 70 ans plus tard, La Gazette de la Manche rayonne sur tout le Sud-Manche.
Le samedi 1er novembre 1947, Michel Cauchois signait un édito en première page de ce qui n’était encore qu’une feuille hebdomadaire d’informations, vendue 3 francs. « Saint-Hilaire, la capitale commerciale du Sud-Manche se devait d’avoir une feuille rayonnant à travers le pays, qui assurât la liaison d’un département à un autre et servit de trait d’union entre les familles. Outre d’être un centre d’échanges commerciaux, Saint-Hilaire est le lieu préféré des rencontres familiales. Ne s’y donne-t-on pas rendez-vous chacun faisant la moitié de la distance, à l’occasion de nos fêtes, de nos foires et même de nos marchés » . La Foire Saint-Martin qui se profile en sera encore la démonstration.
Un journal sans frontière
Des mots qui reflètent toujours l’état d’esprit qui anime l’équipe actuelle : être au coeur de la zone, à l’écoute pour raconter, informer, distraire, créer du lien. Et ça permet de comprendre combien ce journal est important aujourd’hui pour ses lecteurs qui, dans la Manche, se trouvent aux marches de Bretagne, entre les départements normands de l’Orne et du Calvados, mais aussi de Mayenne et Ille-etVilaine. Le journal est une passerelle entre ces départements, un trait d’union entre ces bassins de vie et un surligneur de la vie sociale.
Ses racines sont profondes dans le Mortainais, le coeur de zone. La Gazette y réalise la moitié de ses ventes par abonnement. Et pour un abonné, c’est un journal qui passe dans de très nombreuses mains. A l’image d’un arbre qui a forci au fil des ans, l’enracinement permet de résister aux tempêtes, il contribue à la croissance et au développement. La Gazette de la Manche ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans ce qu’elle a été hier, les contributions des uns et des autres aux différentes étapes de sa fabrication, au gré des évolutions.
Evolution permanente
Et le métier en a connu des évolutions : intégration des photos (la première Gazette n’était que textes), impression offset, arrivée des ordinateurs, télétransmission, photo numérique, impression tout en couleurs… Des évolutions techniques bien sûr, mais aussi des évolutions sociales : des habitudes de lecture qui ont changé, des besoins autres, des pratiques différentes.
Et depuis plusieurs années déjà, une présence sur les réseaux sociaux, un site internet, la dématérialisation des abonnements…
Qui n’avance pas, recule, dit l’adage. La Gazette de la Manche a donc pris ce nouveau train d’évolution avec pour challenge de maintenir la diffusion papier et de développer sa reconnaissance internet.
Un développement qui se fait depuis 1992 en appui du Groupe Publihebdos (80 titres payants, 15 journaux gratuits, 2 pure player d’information), filiale du groupe Sipa-Ouest France, parce que les échanges nourrissent l’expérience.
Mais au gré de ces transformations, le coeur de notre métier de journaliste demeure : écoute, curiosité, objectivité et… passion.