Irène est chasseuse de taupes

C’est dans la petite commune de Vieux-Viel qu’Irène Brevet exerce le métier peu commun de taupier.

Depuis plusieurs années, la jeune femme intervient dans un rayon de 40 km aussi bien auprès des particuliers que des collectivités. « Sur notre propriété, pendant près de six ans, nous étions terriblement ennuyés par les taupes et taupinières. Nous avons utilisé tous les moyens mis à notre disposition et astuces que l’on peut trouver sur internet ou en grandes surfaces pour régler le problème mais rien ne fonctionnait. Un jour un ami est venu avec un piège un peu particulier qui a fonctionné » .

De cette expérience naît l’idée de traquer les taupes. « J’ai contacté le fabricant de ce piège pour lui expliquer ma démarche et devenir taupier. De fil en aiguille, je me suis mise à mon compte et là où je passe, je ne reviens pas. Le pié- geage mécanique que j’utilise est sans danger pour les enfants et les animaux. Il n’y a pas de souffrance non plus pour la taupe, car il s’agit d’une prise directe » .

La taupe n’hiberne pas elle peut donc être chassée toute l’année. Ce petit animal pesant environ 100 grammes gratte et déplace chaque jour 30 fois son poids. Si la taupe vit en solitaire toute l’année, elle s’accouple au printemps et au bout de cinq semaines donne naissance entre quatre à six petits. Au bout d’un mois, les jeunes taupes quittent le nid familial et font des galeries.

Le métier de taupier est un vieux métier qui autrefois, permettait aussi la vente de la peau des taupes. « Aujourd’hui, des vrais artisans taupiers avec du matériel manuel, il y en a très peu » explique Irène Brevet.