« Six entreprises prêtes à investir 500 000 € »
Pierre Juhel assure être l’assistant à maîtrise d’ouvrage pour six entreprises.
« Elles sont prêtes à investir collectivement 500 000 € dans des études préliminaires à la condition que les barrages ne soient pas démolis », avance le président d’Europe Ecologie.
Pourtant le concepteur technique de procédé hydrogène, la société Mc Phy Energy n’est pas prête à s’engager financièrement.
« C’est faux »
« C’est faux, répond Pierre Lombard, son directeur commercial. Nous sommes une petite entreprise de 80 salariés, fournisseur d’équipement hydrogène, mais trop petite pour assurer un quelconque investissement de cette sorte. C’est au territoire de définir le projet. Nous pourrons intervenir en conseils et pour finir du matériel. Nous ne sommes pas associés à ce projet Sélune, même si nous accompagnons la Région sur son plan hydrogène » .
Dans la liste des entreprises, un cabinet d’architecte. Nicolas Aerts reconnaît avoir été contac- té par un de ses clients avec qui il travaille par ailleurs à ce sujet « il y a deux semaines à peine » . Mais l’architecte assure « ne pas faire d’investissement à titre personnel. Je me greffe pour dessiner » .
Le Département n’a pas la compétence
La conseillère départementale, dont le nom a été cité comme destinataire du dossier, indique quant à elle, « Pierre Juhel m’a transmis un descriptif de son idée « hydrogène » compte tenu de ma vice-présidence à la transition énergétique au conseil départemental comme le font régulièrement d’autres personnes. Toutefois, le Département n’a pas compétence pour l’accompagnement économique de projets industriels » . L’élue de Saint- Quentin- sur- le- Homme relève que l’équipe porte ce projet « sous condition expresse que le projet d’arasement des barrages soit abandonné. Or, Cette condition ne me paraît pas être d’actualité suite à l’annonce du ministre Nicolas Hulot » .