À la recherche du patrimoine immatériel

Le projet de Chloé Bour a pour objectif de réunir un maximum de témoignages locaux afin de faire un inventaire du patrimoine culturel immatériel pour étayer sa thèse.

Brouains. Une quinzaine de personnes a répondu présent à l’appel de Chloé Bour, vendredi 19 janvier, à l’écomusée de Brouains. La collecte de témoignages de cette étuidante se fait autour des communes de Genêts, Vains, Saint Michel de Montjoie, Le Neufbourg et Brouains.

Elle a recueilli de nombreuses informations autour d’un apéro papotage très convivial où elle a dans un premier temps présenté son projet avant d’échanger avec les personnes présentes sur les traditions, les coutumes locales, le savoir-faire, les légendes.

Légendes et patois

Viviane Vincent, maire du Neufbourg, n’a pas manqué de raconter une légende qui a retenu toute l’attention de l’investigatrice du projet. « Le Pont du Diable », situé non loin des Petites Cascades de Mortain tiendrait son nom d’une légende qui raconte qu’un diable aurait accepté de construire un pont en une nuit en échange de l’âme de la première personne qui passerait dessus.

Puis Edith Lecordier, adjoint au maire de Brouains, a conté la légende du Pré Maudit situé à Gathemo, ou encore de la chapelle de Brouains.

Le patois local a également été abordé. Tous ont pu décou- vrir que l’expression « caka » est également très utilisée dans les Antilles. Selon un jeune trentenaire : « cette expression normande a été reprise notamment en Guadeloupe ou à la Martinique, car des Normands auraient participé à des travaux de reconstruction dans les îles et l’expression y serait restée ».

D’autres animations autour du papotage sont prévues dans les mois à venir.

Quand à Chloé Bour, elle viendra au contact du public sur les marchés, dans les bars, au bureau de poste… Pour la reconnaître, elle aura un tabouret et panier rouge.