Lacta-traite, à la pointe de la technologie pour les fermes de demain
Spécialisé dans la traite et l’aménagement des bâtiments agricoles, le groupe « Lacta-Traite et Lacta-Proflex » se développe et s’agrandit à Isigny-le-Buat. L’entreprise familiale se laisse découvrir par le grand public samedi 27 janvier.
Avec ses vaches en résine grandeur nature, qui observent les automobilistes traversant le Carrefour des Biards, le groupe « Lacta-Traite et Lacta-Proflex » ne passe pas inaperçu. Derrière ses répliques de vaches se cache un acteur du monde agricole local qui ne cesse de se développer.
Après avoir embauché l’année dernière, Lacta-Traite et Lacta-Proflex a récemment poussé les murs de ses locaux. La petite entreprise a bien grandi.
Les débuts dans le garage familial
L’histoire du groupe prend racine en 1992. Cette année-là, Philippe Barbé crée la société Lacta-Traite, dans le garage familial situé dans la commune de Vains, et se spécialise dans l’équipement des salles de traite. Elle s’installe ensuite à Fougerolles- du- Plessis, dans le Nord-Mayenne, puis s’implante en 1995 dans la zone d’activité du Carrefour des Biards, qu’elle ne quittera plus au fur et à mesure de son accroissement.
Du robot de traite à la gestion du lisier
Une seconde société, Lacta-Proflex, dirigé par le fils, Alexandre Barbé, spécialisée dans la robotique agricole ( robot de traite, d’alimentation, etc.), voit le jour en 2008 dans cette même zone d’activité. « Jusque-là, nous avions deux entités complémentaires où nous proposions à notre clientèle locale des équipements pour salle de traite, allant du robot de traite à l’accompagnement dans la conception et l’aménagement des bâtiments, en passant par le traitement de l’eau et le traitement du lisier », résume Alexandre Barbé, responsable commerciale du groupe.
En 2014, les deux entités traite et robotique fusionnent, donnant naissance, en avril 2015, au groupe Lacta-Traite et Lacta-Proflex.
Aujourd’hui, le groupe emploie 33 personnes et a su garder son caractère familial grâce à la volonté de son dirigeant, Philippe Barbé. Il est entouré de Caroline, son épouse, responsable de la comptabilité ; d’Alexandre, son fils, responsable commercial ; et de Charlène, sa belle-fille, assistante de direction. Le chiffre d’affaires de ce groupe familial et indépendant s’élève à 6 millions d’euros. « Notre groupe continue son développement. L’an dernier nous avons recruté trois personnes. Nous formons nos techniciens en interne, ce qui prend environ un an pour être opérationnel. Une formation permanente est assurée au sein de l’entreprise. »
De nouveau locaux
L’entreprise propose ses services aux agriculteurs sur près de 200 km à la ronde. « Notre force est de proposer un service sept jours sur sept et 24 heures sur 24. »
Malgré leur fusion, Lacta-Traite et Lacta-Proflex demeuraient dans des locaux distincts. En 2017, l’extension de 670 m² du bâtiment de Lacta-Traite a permis le regroupement des deux entités. « Ces nouveaux locaux répondent à l’attente des clients. Ils offrent une meilleure visibilité de nos produits et de nos services. Ils nous permettent également de proposer des formations, autour de l’utilisation du matériel, destinés aux éleveurs. »
Cette construction a bénéficié d’une subvention de la communauté d’agglomération. Le local de Lacta-Proflex et quant à lui à vendre.
L’investissement dans ce bâtiment va permettre de faire face au développement de la robotique agricole. « Il faut s’adapter en permanence aux nouvelles technologies, le métier change », souligne Alexandre Barbé. « Nous avons la chance de travailler avec une marque, BouMatic, qui a fait ses preuves. Une concession sans une marque sûre n’est pas viable, et inversement. À nous de continuer à répondre à la demande des clients. »