La Gazette de la Manche

Criée et plaisance dopent l’activité

-

Jeudi 1er février, la Chambre de commerce et d’industrie présentait le bilan d’activité 2017 des ports de Granville.

« Nos concession­s de 50 ans avec le Départemen­t arrivent à leurs termes : en 2019 pour la Criée, le port de pêche et de commerce, et en 2023 pour le port de plaisance. Quelles que soient les futures attributio­ns de concession­s, nous continuons la dynamique des ports de Granville qui représente­nt 1 000 emplois directs » explique Daniel Dufeu, président de la délégation Centre et Sud-Manche de la CCI.

Plaisance : les anneaux manquent

Plus de nuitées ont été facturées en 2017 : 7 439, soit 6 % de plus qu’en 2016. « Nous avons eu moins de bateaux visiteurs, mais ils sont restés plus longtemps : 3,07 jours au lieu de 2,7. Ce qui explique l’augmentati­on des nuits facturées » souligne Eric Varin, directeur des équipement­s gérés. La liste d’attente externe du port de plaisance vient d’être complétée. « 700 personnes se sont inscrites pour 277 places disponible­s sur la liste d’attente externe limitée à 900. Un tirage au sort a désigné les personnes qui complètent la liste, ils ont été prévenus par courrier. Les autres devront attendre la prochaine ouverture de la liste dans deux ou trois ans, ou l’agrandisse­ment de 450 anneaux du port… » espère Gilles Rostaing, directeur des équipement­s gérés.

La criée progresse de 2 %

En 2017, avec 9 932 tonnes pour 19,295 millions d’euros, la criée enregistre une hausse d’activité de 2 %.

Le premier port bulotier de France a connu une progressio­n de 2 % de ses tonnages débarqués. Ce coquillage représente toujours le plus gros tonnage (2 651 T) suivi par les amandes de mer (2 472 T), les coquilles Saint-Jacques (1 078 T) et les venus (1 001 T). « Nous avons une cinquantai­ne de bateaux de pêche à Granville, mais ce sont 146 bateaux qui débarquent leurs pêches à la criée où 95 acheteurs intervienn­ent sur place ou à distance », se félicite Gilles Rostaing.

Trafic marchandis­es en baisse

Depuis l’arrêt du fret de ferraille, la principale activité marchandis­e concerne le vrac gravier vers l’Angleterre qui a encore diminué de 10 % en 2017, avec 35 000 tonnes chargées sur 17 bateaux.

« Nous voudrions conserver cette activité, surtout que celle vers Jersey a presque doublé avec 6 488 tonnes avec deux bateaux, et un troisième est en constructi­on » souhaite Daniel Dufeu qui sait que cette activité risque de disparaîtr­e dans le futur aménagemen­t du port.

Newspapers in French

Newspapers from France