« coordonnateur et facilitateur »
La communauté d’agglomération se structure pour assurer sa compétence économique. Un comité restreint se rencontre une fois par semaine.
Autour du président David Nicolas ( Avranches), Yannick Duval (Saint-James), Gérard Loyer (Grandparigny) et Bernard Tréhet (Brécey) détaillaient, mercredi dernier, l’organisation mise en place pour assurer la compétence économie de la communauté d’agglo
mération. « Depuis la mise en place de la loi NOTRe, la communauté d’agglomération et la Région ont la compétence économique. Ensemble, nous accompagnons les entreprises dans le maintien et le développement de leur activité. L’intercommunalité propose des solutions en termes de terrains et de bâtiments. Nous nous rencontrons tous les mardis matin, a expliqué le maire d’Avranches. Cette méthode permet à chacun d’avoir le même degré d’information, compte tenu que certains dossiers avancent très vite, d’autres beaucoup plus lentement » . Le comité est composé d’un référent par pôle territorial. La direction du service est assurée depuis le 17 décembre dernier par Valérie Bigini, qui arrive du Médoc.
Travail en binôme avec le sous-préfet
« Nous avons un rôle de coor
donnateur et de facilitateur » a résumé le maire de Grandparigny. Les dossiers sont examinés avec le sous-préfet, qui assure l’articu- lation avec les services de l’Etat. Yannick Duval a souligné « la
réactivité » des deux collectivités qui a conduit à l’installation dans l’année d’une unité de fabrication de viennoiseries ( lire nos précédentes éditions). « Nous leur avons démontré que leur projet était aussi le nôtre pour le développement de notre territoire »
. Autre dossier, parmi la dizaine abordée au cours de cette première année d’existence de l’agglomération, sur lequel les élus sont très actifs : l’extension envisagée de Remade in France. L’entreprise de reconditionnement de téléphones portables, à l’étroit sur la zone de Poilley, envisage de s’installer sur la totalité de l’Ecoparc à Tirepied. Deux réunions de présentation sont prévues avec les délégués communautaires, dont une session plénière à huis clos, avant que ces derniers ne se prononcent le 22 février prochain.
Développer l’attractivité
En 2018, les élus vont bien évidemment poursuivre ce travail engagé. L’optimisation du foncier est dans les esprits, les terrains se faisant rares. « Une étude environnementale vient de démarrer à Pontaubault où 19 ha sont disponibles. Il va falloir valoriser aussi les zones plus éloignées de l’artère d’irrigation que représente l’A84 » , a indiqué David Nicolas.
Une attention particulière sera donnée pour les commerces de centres-villes et centres bourgs et l’artisanat. Ces facilitateurs économiques comptent aussi développer des solutions de logement, gage d’attractivité. Gérard Loyer a souligné aussi, à l’adresse de Manche numérique, de ne pas oublier l’équipement des entreprises en fibre optique.