La Gazette du Centre Morbihan

Questions.

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Quel a été votre parcours ?

Je suis Camorien depuis

1993. J’ai eu un parcours très à la mode puisque j’ai fait plein de choses. J’ai commencé ma carrière comme contrôleur aérien.

J’ai ensuite intégré l’école d’Art Dramatique à Rennes, le Conservato­ire. J’ai fait du théâtre pendant une dizaine d’années, de la mise en scène et de l’écriture. Je me suis ensuite tourné vers l’artisanat d’art, mais j’ai des enfants et la vie de saltimbanq­ue n’est pas la plus facile pour nourrir une famille. De retour à Camors, comme artisan d’art, je me suis spécialisé dans la restaurati­on de meubles. Arrivant à l’âge de la retraite, je me suis remis à l’écriture. J’ai repris des cours de théâtre et je fais de l’animation. J’aimerai ouvrir un atelier d’écriture. J’ai toujours eu, même en tant qu’artisan, des personnes en apprentiss­age. J’aime transmettr­e et je pense continuer dans cette voie-là.

Vous êtes connu, par ailleurs, des Camoriens ? Oui, je suis intégré dans la vie associativ­e de Camors et je suis trésorier de l’associatio­n « Le Chant de la Terre ». En tant que peintre, j’ai exposé, il y quelques années, à la chapelle de Locoal-Camors. J’ai été à l’initiative du premier Art et Nature, dans la vallée des Korrigans « Le réveil des Korrrigans ».

Parlez-nous de votre roman…

C’est mon premier roman. J’ai déjà écrit et été édité pour des nouvelles. J’ai écrit pour du théâtre, la radio, mais c’est mon premier roman. C’est un peu le hasard qui m’a amené. C’est une rencontre. Le thème est une femme peintre. J’ai écrit cinq nouvelles et j’en ai mis quatre dans mon roman. Cette femme m’a inspiré une histoire qui commence en 1990, qui continue en 92 au moment du siège de Sarajevo. Mon Eurydice est Hélène. Etudiante, elle s’est mariée avec, Mil, un jeune peintre, venu en France pour percer. Lorsque le conflit éclate, il se sent obligé de retourner dans son pays pour participer à cette page d’histoire. Elle, ne supportant pas cette situation, va partir dans une ONG pour le retrouver à Sarajevo. Saura-telle ramener son Orphée sans se retourner?

Pratique : Didier Cattiaut sera en dédicaces, le mercredi 29 novembre, de 10 h à 12 h 30, à la médiathèqu­e de Camors.

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