Manuel Valls décore son ami Jean-Pierre...
Jean-Pierre Muller, (maire Dvg) de Magny-en-Vexin a été fait chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur, vendredi 10 juin.
« Honnêteté, simplicité, efficacité » : trois mots employés en 2014, par Jean-Pierre Muller, maire (Dvg) de Magny-en-Vexin, pour annoncer son programme, que le Premier ministre Manuel Valls a repris en dressant un portrait de son ami, avant de lui remettre l’insigne de chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’honneur, vendredi 10 juin, en début de soirée, dans la salle des fêtes.
L’ancien jeune élu d’Argenteuil a salué quelques points de l’action du maire et conseiller départemental : sa politique sociale, celle pour l’éducation, le maintien de la gratuité et de manifestations malgré un contexte difficile, son souci de l’égalité, son très fort engagement républicain, etc. « Venir
ici est un plaisir », avait-il dit en arrivant. C’était pour lui un retour aux sources, puisque sa famille s’est construite dans la région.
Petite inquiétude cependant pour le Premier ministre qui ne manque pas d’humour. En effet, Jean-Pierre Muller lui a succédé au poste de premier secrétaire de la fédération du parti socialiste du Val-d’Oise le 4 octobre 1999 et il souhaiterait que cela en reste là… espérant faire passer encore quelques réformes à Matignon.
Après la remise de l’insigne présenté sur un coussin rouge par la petite Lana, le nouveau promu, remercia avec émotion
Manuel Valls : « Cher Manuel, tu sais l’amitié, l’affection que je te porte, merci d’être là, merci d’avoir mené à son terme la procédure engagée par le colonel Delannoy et Philippe Doucet, pour ma nomination ».
Jean-Pierre Muller avait organisé une réception digne de ce nom et était particulièrement heureux d’y voir des élus de tous bords, le nouveau préfet, JeanYves Latournerie, le président du Conseil départemental, Arnaud Bazin.
Durant la cérémonie, JeanPierre Muller a rappelé ses origines modestes ; sa naissance à Moyeuvre-Grande ; le décès brutal de son père à l’âge de 35 ans qui bouleversa la vie de sa famille, contrainte d’abandonner le logement de fonction de l’usine dont bénéficiait son père chauffeur-mécanicien ; sa carrière dans l’enseignement qui le mena, à 30 ans, au poste de personnel de direction, exercant ses fonctions « en bon père de famille, bienveillant mais ferme » ; ses convictions politiques et son engagement dans le parti socialiste.
Manuel Valls, s’est prêté avec beaucoup de gentillesse et de patience aux séances photo, continuellement entouré de photographes amateurs.
Néanmoins, il fallait qu’il parte, avec Jean-Pierre Muller (qui pour la petite histoire, autrefois, à plusieurs occasions, le véhicula quand il n’avait pas son permis de conduire) pour se rendre à Auvers-sur-Oise, au cinquantième anniversaire de l’union des maires du Val-d’Oise.