La Gazette Val d'Oise

Séquestré et frappé dans la Twingo, ses agresseurs écroués

- T.H.

Son calvaire avait duré trois heures, entre Cergy à Sarcelles. Enlevé en pleine nuit, le jeune homme de 19 ans avait été tabassé par ses ravisseurs puis abandonné, blessé. Un peu plus de trois mois après ces violences, les trois agresseurs ont été déférés, mercredi 4 octobre, devant le tribunal correction­nel de Pontoise. Deux majeurs de 18 et 19 ans ont été condamnés à deux ans de prison, dont 14 mois avec sursis, et écroués à la maison d’arrêt du Val-d’Oise, à Osny (Mavo). Le troisième, âgé de 17 ans, a été mis en examen par un juge des enfants.

Le 23 juin, il est 2h30 lorsque la victime, au volant de sa Twingo, est surprise par trois individus cagoulés et gantés sur la place des Douze-Colonnes, à Cergy-Saint-Christophe. Sous la menace d’un couteau, l’automobili­ste est sorti de force de sa voiture pour y être balancé à l’arrière. Il est alors roué de coups tandis qu’au volant, l’un des ravisseurs prend la route en direction de la cité de Marcouvill­e, à Pontoise. Alors que les violences se poursuiven­t, les individus se dirigent ensuite vers la Seine-Saint-Denis avant de finir par laisser la victime à Sarcelles, pour prendre la fuite avec sa voiture. À l’hôpital, les médecins délivreron­t quatre jours d’incapacité au jeune homme.

Trace Adn

Celui-ci avait retrouvé sa Twingo trois jours après les faits, non loin de chez lui. Dans le véhicule, les enquêteurs ont relevé une trace Adn qui a permis d’identifier l’un des agresseurs. Saisis de l’affaire, les policiers de la sûreté départemen­tale (Sd) avaient, par ailleurs, réussi à remonter la trace des deux autres suspects identifiés à leur tour par la victime. Le plus âgé a été interpellé à son domicile de Pierrelaye, lundi 2 octobre. Les deux autres, résidant aux Louvrais, à Pontoise, ont été retrouvés… en prison. Ils étaient incarcérés à Osny, pour le majeur, et à Nanterre (Hautsde-Seine), pour le mineur, dans le cadre d’autres affaires. Si le plus jeune a nié les faits, malgré la présence de son Adn dans la voiture, les deux autres ont admis leur participat­ion à l’enlèvement et à la séquestrat­ion. Ils n’ont toutefois pas donné d’explicatio­n quant au mobile

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