Quel dispositif d’accueil et d’hébergement dans le Val-d’Oise ?
La préfecture du Val-d’Oise a lancé depuis le 1er novembre une veille sociale dans le cadre du plan hivernal.
Comme partout en France, un dispositif de veille sociale chargé d’accueillir les personnes sans abri ou en détresse est mis en place dans le département du Val-d’Oise dans le cadre du plan hivernal.
Ce plan, qui s’organise autour d’un niveau de vigilance saisonnière, couvre toute la période du 1er novembre 2017 au 31 mars 2018 et fait l’objet d’un mécanisme d’activation opérationnel à plusieurs niveaux en cas de vague de froid, qui s’appuie sur la vigilance météorologique.
Le socle de 650 places à l’hôtel (450 en 2016) augmente par paliers (750 places au 1er novembre, 850 places au 1er décembre) auxquelles s’ajoutent à partir du 2 novembre 168 places en structures hivernales (147 pour l’hiver 2016-2017).
Le dispositif hivernal se traduit aussi par l’intensification de la veille sociale : nombre renforcé d’écoutants du 115, déploiement d’une équipe mobile supplémentaire pour le pôle exclusion de la Croix-Rouge française, intervention des bénévoles des maraudes des Restaurants du Coeur et autres (trois maraudes du 1er novembre 2017 au 31 mars 2018, au lieu de deux le reste de l’année) et mise en place du taxi social.
Vigilance
« Dès que les températures sont inférieures à -5°C, des places supplémentaires en structures (39 places en densification intempéries pour l’hiver 2017-2018 – 31 places pour l’hiver 2016-2017) sont mobilisées parallèlement à la montée en puissance des nuitées hôtelières », indique la préfecture du Val-d’Oise.
Lorsque les températures ressenties sont inférieures à – 10° C, l’État déclenche le plan grand froid en renforçant au maximum ses moyens et procède à l’ouverture des gymnases mis à disposition par les collectivités territoriales : multiplication par deux des communes mettant à
disposition des gymnases accueillant des lits intempéries par rapport à la période précédente (Argenteuil, Beaumont-sur-Oise, Bessancourt, Cormeilles-en-Parisis, Domont, Louvres, Marly-la-Ville, Montmagny, Osny, Taverny, soit dix communes au lieu de cinq).
Les gymnases sont ouverts pour une durée de trois semaines sauf circonstances climatiques majeures qui nécessiteraient une prolongation de leur ouverture.