À Franconville, « chacun joue le jeu »
Franconville s’est convertie au stationnement payant au printemps dernier. 1 200 places sont désormais payantes en centreville, autour de la gare et des centres commerciaux, aux parkings du marché et de Saint-Éxupéry. « Nous l’avons mis en place après concertation avec les commerçants et les comités de quartiers, pour améliorer le stationnement. Nous en sommes satisfaits. On trouve davantage de places, ce qui était l’objectif », explique Xavier Melki, adjoint au maire (Lr) chargé de la voirie et des conseils de quartier. À Franconville, le montant du forfait post-stationnement (qui remplacera la contravention) s’élèvera au 1er janvier à 25 €, « suite à une délibération adoptée en conseil municipal. Ce forfait sera réduit du montant déjà payé ». L’élu reconnaît que la loi apporte des contraintes, mais contrairement à d’autres communes, les machines, récentes, sont aux normes à Franconville. « On a anticipé la loi. On a des horodateurs nouvelle génération. À nous d’être irréprochables : la bonne zone, les bons marquages, les bons arrêtés, bien visibles. C’est ainsi qu’il y aura le moins de contestations pour payer le forfait ». La municipalité souhaite améliorer encore le système. « Bientôt, on n’aura plus besoin de retourner à sa voiture mettre un ticket. L’autre phase sera le paiement par smartphone. L’idée, c’est moins de contraintes ». La commune estime pratiquer une politique tarifaire attractive. « Nos tarifs ne sont pas excessifs, moins d’un euro la première heure. Puis, il y a des possibilités d’abonnements. On a une solution pour chacun. Pour le parking du marché, des heures de stationnement sont offertes aux commerçants qui peuvent les offrir à leurs clients. Chacun joue le jeu.» L’élu souligne que le système, qui a un coût (maintenance du parc, Asvp) n’est pas destiné à faire des bénéfices. « Pour cette première année, on est quasiment à l’équilibre », conclut Xavier Melki. D.C.