Le député (Lr) Antoine Savignat, nouvelle star de l’opposition
Élu dimanche 4 février avec 405 voix d’avance face à la candidate (Lrem) Isabelle Muller-Quoy à l’issue de la législative partielle de la première circonscription du Val-d’Oise, le nouveau député Antoine Savignat a rapidement pris ses marques à l’Assemblée nationale. Dès sa première intervention, mardi 6 février, l’adjoint au maire de Pontoise (qui devrait rapidement quitter ses fonctions dans le cadre de la loi contre le cumul des mandats, Ndlr) s’est fendu d’une vive critique sur « les mesures anti-pouvoir d’achat » du gouvernement sous les applaudissements de ses collègues.
Le nouveau « symbole de la droite » pour Le Figaro
« Il est devenu le symbole de la droite », estime ainsi Le Figaro. Et, symbole oblige, l’avocat pontoisien se devait effectivement de frapper un grand coup pour sa première sortie en tant que député.
« Quand allez-vous comprendre l’exaspération des Français, assommés de taxes et de hausses d’impôts ? », a lancé Antoine Savignat lors de la séance des questions au gouvernement. L’élu pontoisien a insisté en particulier sur « la hausse massive de la Csg ».
Un tacle pour Édouard Philippe
« Si l’on ajoute vos mesures anti-pouvoir d’achat, la liste est encore plus longue et douloureuse pour le portemonnaie des Français », a-t-il ajouté en s’adressant directement au Premier ministre et ex-Lr Édouard Philippe. Un chef du gouvernement qu’il n’a pas hésité à tacler : « Si vous aviez été à la rencontre de la population lors de votre récent déplacement dans ma belle circonscription, et en particulier des habitants sinistrés par les inondations, vous auriez perçu leur rejet de vos mesures », a-t-il ironisé, cinq jours après le déplacement d’Édouard Philippe à Pontoise, lors du meetinf de soutien à Isabelle Muller-Quoy.
Si le locataire de Matignon ne lui a pas répondu, c’est Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et des comptes publics, un autre ancien Lr, qui s’est rallié à Lrem, qui lui a répondu, non sans une certaine ironie : « Nous saluons votre élection, mais je voudrais aussi vous dire que lorsque je siégeais dans vos bancs, il y a eu des élections partielles gagnées par le camp politique que nous partagions et à la fin on a vu comment ça s’est terminé », faisant référence à la défaite du candidat républicain François Fillon à la présidentielle.