La Gazette Val d'Oise

Neige, verglas et froid glacial : une semaine d’enfer à Pontoise

Record de froid, pagaille sur les routes à cause de la neige et du verglas, transports en commun arrêtés à plusieurs reprises, habitants, entreprise­s et institutio­ns en mode système D, retour sur une nouvelle semaine placée sous le signe des intempérie­s.

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Des scènes chaotiques sur les routes avec des chaussées parsemées de véhicules arrêtés, incapables de repartir ; des trottoirs verglacés sur lesquels tenir sur ses jambes relevait de l’exploit ; un 2e record de froid en France dans la nuit du mercredi 7 au jeudi 8 février, avec un thermomètr­e descendu à -12,9° (relevé par Météo France à Wy-dit-JoliVillag­e, dans le Vexin, pour être exacte, Ndlr). L’épisode neigeux a causé un certain nombre de problèmes à Pontoise tout au long de la semaine. Après les fortes pluies et les crues, les intempérie­s n’ont, en effet, pas fini de coûter de l’argent dans la Ville d’Art et d’Histoire. Retour sur une semaine forte en émotions.

La Ville au taquet

Dès le mercredi 7 février, les services administra­tifs de la Ville ont été fermés « pour permettre la mobilisati­on de l’ensemble des agents municipaux disponible­s afin de sécuriser les routes », précise la mairie. Les places du Souvenir, du Petit-Martroy et du GrandMartr­oy sont restées fermées ce jour-là pour être traitées avec un mélange de sable et de sel « pour assurer une meilleure adhérence », a expliqué la Ville sur son site Internet. « Déjà lorsqu’il pleut, c’est une patinoire, alors avec la neige et le verglas, je ne vous raconte pas ! », confie une commerçant­e du Petit-Martroy. Les services techniques municipaux ont ainsi progressiv­ement déneigé et salé l’ensemble du réseau.

Par ailleurs, dans les établissem­ents scolaires de Pontoise, l’absence d’un certain nombre de personnels Atsem, agents de restaurati­on et animateurs des écoles maternelle­s et élémentair­es, a provoqué de légères perturbati­ons, en particulie­r aux services de restaurati­on. Les cantines ont tout de même pu fonctionne­r correcteme­nt. L’appel lancé par la mairie «à toutes les forces vives pour prêter main-forte afin d’assurer l’encadremen­t des repas » a vraisembla­blement aidé.

Écoles ouvertes et cantines assurées

Et, peu d’enseignant­s manquant à l’appel durant les trois journées « blanches » des 7, 8 et 9 février, les écoles sont bien restées ouvertes, ne serait-ce que pour accueillir les élèves. Dans un message envoyé par mail à 4 000 parents d’élèves, la mairie a cependant invité les parents d’élèves qui le pouvaient, à garder ou faire garder leurs enfants chez eux durant ces trois jours. Et, contrairem­ent à certaines rumeurs, l’accueil périscolai­re du soir a bien été maintenu.

Le centre-ville et les lycées fermés

Enfin, vendredi 9 février, rebelote avec un nouvel épisode neigeux. Encore une fois, les dérapages ont été nombreux et notre héros de service, le garagiste Franck Chapin (lire page 13), a probableme­nt dû (re) mettre la main à la pâte… Même les axes principaux n’ont pas été épargnés, à l’image du bouchon qui s’est rapidement formé après qu’un bus s’est mis en portefeuil­le sur le boulevard de la Viosne (D14), au niveau de Marcouvill­e.

La place de l’Hôtel-de-Ville et le haut de la rue Thiers, ont été fermés à la circulatio­n. Concernant le haut de la rue Thiers, les services techniques municipaux ont préféré le fermer temporaire­ment tant cette montée s’était transformé­e en patinoire. Ce jour-là également, les lycées ont presque tous fermé leurs portes.

Le lycée Pissarro a renvoyé ses élèves dès 10h30, Notre-Dame de la Compassion a assuré une permanence, mais a suspendu ses cours. Le collège Simone-Veil était fermé à midi. Seul le collège et lycée Vauban ont poursuivi leur activité normale… Vivement les beaux jours. Joseph CANU

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