Les intempéries retardent le chantier de la piscine
Avec les récents caprices de la météo, certaines entreprises ont pris du retard dans la réalisation des travaux.
Les pluies diluviennes de ces dernières semaines et maintenant le froid glacial ont gelé le chantier de la future piscine intercommunale. Construit sur le territoire de Beaumont-surOise, le bâtiment aurait dû être livré mi-janvier, comme annoncé sur le site Internet de la communauté de communes du Haut Val-d’Oise (Cchvo). Las, la météo a changé la donne. Les clés de ce projet de près de 15 millions d’euros (dont 2,2 millions de subventions de l’État et de la Région Île-de-France) devraient être remises au mois de mars… si la météo ne fait pas des siennes d’ici là.
« Il nous reste essentiellement les extérieurs à faire, mais entre la pluie, la neige et le verglas, on cumule et on prend du retard, soupire Alain Garbe, le maire (Dvg) de Bruyères-sur-Oise et premier vice-président de la Cchvo en charge du dossier de la piscine. Nous avons pratiquement dépassé les 90 jours d’intempéries et comme nous avons eu beaucoup de pluie, les entreprises ne pouvaient pas accéder au site à cause de la boue. » Pire ! Après les averses, la neige et le verglas sont entrés dans la danse et ont paralysé un peu plus le chantier. « C’est un enchaînement regrettable car certaines entreprises devaient attendre que d’autres aient terminé leur travail pour pouvoir commencer le leur, explique Alain Garbe. Maintenant, les sociétés font des efforts pour rattraper le temps perdu en ajoutant du personnel. »
Pas de surcoût
Un mois ou deux après la livraison officielle du centre nautique, les habitants du Haut Val-d’Oise pourront profiter de quatre bassins, une plage minérale, un solarium et un espace bien-être avec sauna, hammam et bain bouillonnant. Le tout réparti sur 3 600 m2 et chauffé grâce à la géothermie. Un procédé utilisé par très peu de piscines en France.
L’année dernière, le planning de construction avait également été retardé par 65 jours d’intempéries. Toutefois, selon Alain Garbe, ces retards n’entraîneront aucun surcoût financier pour le plus gros investissement jamais réalisé par la Cchvo. Il faudra juste patienter un peu plus longtemps avant de piquer une tête.
90 jours d’intempéries