La Gazette Val d'Oise

Le Clec balance entre satisfacti­on et inquiétude

- Thierry RAYNAL

C’est l’une des plus grosses associatio­ns multi-activités de l’Oise. À Chambly, le Clec est un vrai monument. Créé en 1960, le Cercle des loisirs éducatifs de Chambly compte 1 351 adhérents, issus de quinze communes de l’Oise et du Val-d’Oise. « Nous avons enregistré une hausse de 1 %, a expliqué le jeune président Kévin Potet lors de l’assemblée générale qui s’est tenue samedi 3 février, en mairie de Chambly. Cela paraît anecdotiqu­e, mais on revient de loin. »

Après avoir atteint les 1 500 membres en 2013, la courbe était en baisse constante, « en raison de la fermeture du gymnase de Moulin-Neuf qui était utilisé par notre section roller (Ndlr : 80 licenciés) et le départ de notre équipe de football américain à Méru ». Les femmes restent majoritair­es (71 %) et la tranche d’âge la plus représenté­e est celle des 6-15 ans (33 %) pour une moyenne d’âge de 30 ans.

Vivre ensemble

« Au fil des saisons, nous participon­s à notre façon au vivre ensemble », rappelle Kévin Potet, à la tête d’un conseil d’administra­tion de vingt et un membres. Le Clec, qui compte douze salariés, peut aussi s’appuyer sur trente-cinq animateurs. « Nous sommes une force vive de cinquante personnes », résume le président.

L’associatio­n, dirigée par Robin Cosentino, propose trente activités, sportives pour la majorité (réunissant 31 % des membres), mais aussi de loisirs, détente ou de danse. Organisate­ur des Médiévales – les années impaires – et d’un festival de folklore – la 13e édition se tiendra du 3 au 8 juillet – le Clec tient des finances saines avec un excédent de 8 370 € sur le dernier exercice.

Tout irait pour le mieux si l’associatio­n ne connaissai­t pas des soucis avec son local dont elle est locataire. Les murs de cette maison de ville tombent en ruine. « C’est une vraie inquiétude, souffle Kévin Potet. Il faudrait que la mairie prenne un arrêté de mise en péril, pour demander au propriétai­re d’effectuer des travaux ou qu’il vende. Ou bien, essayons de le convaincre de vendre à la mairie. Nous pourrions récupérer le bâtiment en acceptant une baisse de subvention. » Toujours du côté des infrastruc­tures, le Clec profitera de la réouvertur­e – en 2019 – de la salle Pierre-Sémard rachetée par la commune à la Sncf. Sa troupe de théâtre du Behourd trouverait ainsi une scène pour ses représenta­tions.

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Robin Cosentino (directeur du Clec, à gauche) et Kévin Potet, le président de l’associatio­n.

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