Douze logements à la place du silo
Au cours de ses voeux, le 20 janvier, le maire d’Avernes, Daniel Bailleux, a évoqué un gros chantier pour cette année et 2019 : celui de la sécurité routière avec des moyens qui seront mis en place pour assurer un maximum de sécurité sur le territoire de la commune nouvelle. Autour de Nicolas Gouzi un groupe de travail a été créé pour étudier, rue par rue, la circulation et trouver des remèdes.
La commune a sur son territoire la source de La Doué, qui alimente en eau potable douze
communes du Vexin. « L’eau est bonne, mais il faut la préserver », insiste Daniel Bailleux. Une étude est en cours dans le cadre de Grenelle 2. Des mesures de protection de son environnement seront prises en relation avec les agriculteurs. Cette année, il sera nécessaire d’enlever la mousse sur le toit des deux églises et de vérifier l’étanchéité de la couverture. Enfin, bonne nouvelle pour la fibre qui devrait être présente devant chaque habitation avant la fin de l’année.
Côté urbanisme, la commune prévoit la construction de douze logements sur un terrain de 6 000m2 (à l’emplacement du silo qui a été démoli). Un projet sur lequel se penchera le conseil municipal au cours du premier semestre 2018. Le 7 juin 2017, la commune a acheté une propriété de 2 400m2 au sol avec 180 m2 de hangar, située au 7, rue de l’église. Une acquisition qui permettra de créer un atelier communal et un lieu de stockage. Cette propriété comprend un corps d’habitation qui sera rénové : la maison en 2018 et les salles en 2019. Fin décembre, l’association Vie a rénové le logement au-dessus de la cantine, qui sera loué.
Un lieu de rencontre et 30 places de parking
Un lieu de rencontre sous la forme d’un café-restaurant familial sera créé en face la mairie et devrait être prêt à la fin de l’année avec, en même temps, une trentaine de places de parking, à côté de celui déjà existant. Le mauvais temps n’a pas permis de terminer la rénovation du tennis et la création d’un terrain de six sports. Le projet coûte 91 467 euros (financé à hauteur de 31 000 euros par l’État et le Département) et un prêt de 60 000 euros a été contracté, réparti sur 14 ans et 3 mois.
Autre gros chantier prévu : la reconstruction de la station d’épuration pour un coût estimé entre 800 000 et 1 000 000 d’euros. « Il faudra aussi refaire les réseaux d’eaux usées et on en profitera pour rénover le réseau des eaux pluviales et refaire la route ensuite », conclut Daniel Bailleux.