Une nouvelle école envisagée pour le prochain mandat
Âgé de 38 ans, Xavier Melki (Lr) a été élu maire de Franconville le 21 décembre, succédant à Francis Delattre (Lr), qui était aux commandes depuis 1983.
Qu’est ce que cette élection a représenté pour vous et comment voyez-vous votre rôle de maire ?
Xavier Melki. J’ai été honoré du choix de Francis Delattre et de l’équipe. C’est une grande marque de confiance, surtout dans le contexte économique qu’on traverse. Mon rôle de maire, pour moi, est triple. Il y a celui du chef d’entreprise, avec la responsabilité de 700 agents, que je vais tous rencontrer. Il y a le capitaine de l’équipe municipale, où on travaille avec tous les élus, et le rôle, sans doute le plus important, envers les habitants. Je réponds à toutes les invitations et je reçois toutes celles et ceux qui veulent me rencontrer. Sans difficulté et quel que soit le sujet.
Pourquoi avoir quitté votre fonction de directeur de banque ?
Je n’ai pas l’expérience d’un Francis Delattre. Quand on exerce une fonction durant trentre-quatre années, on l’exerce différemment. On repart sur de nouvelles bases, qui méritent d’être à temps plein.
Vous avez annoncé que vous envisagiez de baisser les impôts avant la fin du mandat. La plupart des maires dénoncent pourtant les difficultés liées aux baisses de dotations de l’État.
Je les dénonce aussi ! Mais si nous envisageons de baisser les taux d’imposition en 2019, c’est grâce à la gestion mise en place depuis quelques années qui nous a permis de faire des économies sur plusieurs secteurs. On les baissera car ce n’est pas au contribuable local de compenser les désengagements de l’État. C’est à nous de nous adapter.
Quels seront les points principaux, en matière d’investissement, du prochain débat d’orientations budgétaires, prévu le jeudi 15 février ?
Principalement les écoles. On finit l’école de la Fontaine-Bertin, qui va être inaugurée. On lance sur cette école les travaux d’un centre de loisirs élémentaire. Les travaux de l’école Jules-Ferry vont commencer. On envisage aussi de travailler sur le centre de loisirs Arc-en-Ciel et on est en train de mettre en place l’extension de l’école René-Watrelot, lorsque le process administratif sera calé. Ces investissements se feront sans emprunter.
La Cpam a fermé juste en face de la mairie, que va devenir ce bâtiment ?
Je trouve assez scandaleux que la Cpam nous quitte. Nous avons travaillé pour qu’il y ait une permanence - de la Cpam - à la Maison des associations (Ndlr, sur rendez-vous, le jeudi). Pour le bâtiment, j’aimerais qu’on ait un centre de coworking (Ndlr, bureaux partagés) en plus du cabinet d’expertise-comptable. Je sais que c’est bien engagé.
Est ce qu’il est envisagé un projet pour la station-service fermée ?
J’ai entendu beaucoup de choses là-dessus ! J’aimerais que des médecins viennent s’y implanter. En tout cas, il n’y aura pas de projet immobilier à cet endroit-là. On a des médecins qui rencontrent des difficultés de mise aux normes de leur cabinet, d’accessibilité notamment. Si on peut aider des médecins, déjà sur Franconville, à se réimplanter là…
Vous serez candidat à votre succession en 2020 ?
Oui, parce qu’on a un projet à conduire avec l’équipe et que ça ne se fait pas en deux ou trois ans. Je pense qu’il faudra qu’on envisage un nouveau groupe scolaire. Les services sont déjà en train d’y travailler.