La Marne (édition Marne-la-Vallée)
Un tournoi de robots pour améliorer la recherche
Une vingtaine de petits robots se sont affrontés à la manière des tournois de sumo lors du 3e challenge SumoBot.
La rencontre était organisée l’association d’étudiants en électronique, robotique et d’aérospatial « EsieeSpace », de l’école d’ingénieurs ESIEE Paris. La manifestation s’est déroulée dans la salle du restaurant universitaire de l’école à Champs-sur-Marne. Collèges et lycées ou débutants, sans limite d’âge, participent à l’événement.
Les combats, se sont déroulés sur trois manches de 2 minutes chacune maximum avec pour enjeu de pousser l’adversaire à l’extérieur du Dojo. La seule intervention humaine se limite à actionner le robot pour le démarrer. Il doit être totalement autonome sur le terrain. Pour se déplacer, les robots sont dotés d’un émetteur et d’un capteur d’ondes infrarouges.
Robot en kit
EsieeSpace propose des kits de construction « L’association vend les kits environ 90 €, sachant qu’il y a pour 85 € de composants. Nous en avons vendu une centaine cette année » , précise l’une des organisatrices, Morgane Joly, passionnée de robotique qui participait également.
« Des maquettes et plans pour la construction des robots sont accessibles sur notre site Internet. Tout le monde peut construire un robot et le personnaliser. Il y a des normes à respecter » , poursuit Morgane Joly. Le robot doit entrer dans un carré de 10 cm sur 10, il n’y a pas de limite en hauteur. Autre règle, les robots ne doivent pas détruire l’adversaire.
A la rencontre des lycées
Dès le mois de mai, l’association démarchera les établissements scolaires pour les inciter à participer à l’événement. « Nous avions démarché 150 lycées l’année dernière. Des parti- cipants viennent de Lyon, du nord de la France et de Belgique. Les personnes peuvent acheter le kit sans pour autant participer » , précise Morgane Joly.
« Des associations indépendantes de passionnés, des clubs de lycées, des écoles d’ingénieurs, des collèges. Nous projetons d’établir un partenariat avec un collège pour qu’en cours de technologie, les collégiens puissent construire le robot et éventuellement participer à la compétition » , conclut l’étudiante.