La Marne (édition Marne-la-Vallée)
Mélody tient la barre
L’ex-gymnaste meldoise Mélody Andréani s’est lancée avec succès dans le crossfitt, une discipline qui a le vent en poupe et qui permet de tester ses limites.
Pourquoi ce choix du crossfit ?
Encore une fois c’est une histoire de famille, ma cousine en fait depuis quelques années à haut niveau. Cela fait longtemps qu’elle me pousse à essayer et l’envie de renouer avec la compétition a fini par me convaincre.
Pour les novices, qu’est-ce que ce sport ?
Le crossfit est une discipline qui allie cardio gymnastique et haltérophilie. Tout est dans l’intensité. Dans une compétition, on recherche la personne la plus en forme et pour cela les épreuves sont diverses avec course à pied, nage, haltérophilie, gymnastique rameur, corde à sauter…
Quelles aptitudes physiques faut-il ?
Je dirais qu’il n’en faut pas particulièrement pour pratiquer ce sport en loisirs car tout est adaptable, les charges comme les mouvements. Par contre il faut des aptitudes mentales solides car il faut sans cesse se dépasser.
Quel temps d’apprentissage vous a-t-il fallu, à vous, la gymnaste avertie ?
J’ai commencé le crossfit en février avec ma première compétition en avril. Il est vrai qu’avoir un passé de gymnaste est un gain de temps dans l’acquisition de certains mouvements mais on ne finit jamais d’apprendre.
Qu’est-ce qui vous attire dans ce sport ?
Au tout début, pour être honnête c’est déjà d’arriver dans un sport où je ne commence pas de zéro. Ce qui maintenant me plaît c’est le dépassement de soi, le fait qu’on puisse se surprendre soi-même à chaque entraînement. C’est aussi un sport qui se fait en équipe et en binôme, cela permet beaucoup de rencontres et entre athlètes, généralement, il y a beaucoup de bienveillance.
N’y a-t-il pas un danger pour une femme de prendre trop de muscles ?
Le corps change ! En sept mois, j’ai pris 3 kg de muscles mais je ne pense pas que cela soit un danger tant que la prise de muscles reste naturelle, et puis finalement, ça m’aide à mieux bouger.
Vous avez été adepte de la compétition avec Meaux, qu’en est-il maintenant ?
La compétition m’a motivée à commencer le crossfit. J’en ai la maladie. J’adore me dépasser, performer et ressentir l’adrénaline. Mais dans cette discipline particulière, je ressens la compétition d’abord comme un dépassement de soi avant de vouloir dépasser les autres. Si vous aviez à parler de votre nouveau sport, qu’en diriez-vous ?
Un sport qui vous pousse à aller toujours plus loin dans l’intensité. On cherche à faire plus de répétitions, plus vite, plus lourd, de la meilleure des façons. C’est un vrai combat avec soi-même.