Deux commerces fermés vont rouvrir
Fermée depuis janvier, la maison de la presse de La Ferté doit rouvrir d’ici la fin de l’année. À sa tête, Tarek Boumargu, un jeune Meldois qui travaille dans un établissement similaire depuis une dizaine d’années.
Avant la fin de l’année, acheter son journal place de l’Hôtel de ville sera à nouveau possible à La Ferté-sous-Jouarre.
La maison de la presse est sur le point de rouvrir, huit mois après sa fermeture.
Outre les journaux, le nouvel établissement vendra des articles de papeterie, de téléphonie, des jeux à gratter et de tirage, quelques jouets et des confiseries. Il sera un point relais colis et proposera également différents services : commande de livres, changement de piles de montres, photocopies et fax.
Un commerçant
Le repreneur de la maison de la presse s’appelle Tarek Boumargu. Ce Meldois de 27 ans a, selon ses propres mots, « grandi dans le commerce ». Depuis une dizaine d’années, il travaille à Lizy-sur-Ourcq avec son père, gérant du tabac-presse en face de la gare, avec qui il a repris la maison de la presse de la galerie d’Intermarché.
À La Ferté-sous-Jouarre, commune qu’il apprécie, reprendre la maison de la presse est, pour Tarek Boumargu, l’opportunité de se lancer en solo : « J’avais envie de monter mon propre projet », explique-t-il. Prêt à s’adapter aux demandes des clients, le repreneur de la maison de la presse compte ouvrir dès 6 h du matin, comme la boulangerie voisine, et fermer, le soir, à 19 h 30 ou 20 h.
Redynamiser le centre-ville
Le jeune homme est heureux de recréer un service comme celui-ci dans le centre de la commune. « Ça manque à La Ferté », estime-t-il. Un sentiment partagé par le maire, Ugo Pezzetta, ravi de cette réouverture : « Une maison de la presse au coeur de la ville, c’est extrêmement important, estime-t-il. Non seulement pour les consommateurs, qui avaient leurs habitudes, mais également pour les autres commerçants, qui ont ressenti une baisse de fréquentation depuis la fermeture de la maison de la presse. C’est vecteur de trafic et ça va redonner du dynamisme au centre-ville. »
Pérenniser le nouvel établissement
Après la fermeture de la maison de la presse, la Ville avait suivi l’évolution du dossier. « J’ai dit au propriétaire tout l’attachement que j’avais pour voir s’installer de nouveau une maison de la presse et je le remercie d’avoir tout fait pour, poursuit Ugo Pezzetta. Je ne sais pas pourquoi la maison de la presse a fermé, parce que son fournisseur m’a expliqué qu’ils faisaient de beaux volumes. »
Le défi de Tarek Boumargu sera de réussir à pérenniser son établissement. Le jeune homme se dit prêt à tout mettre en oeuvre pour réussir.
Pour l’heure, la date de réouverture de la maison de la presse n’est pas encore connue.