La Marne (édition Meaux)

« 102 ans après, COMMÉMORAT­ION. la même incompréhe­nsion »

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Vendredi 11 novembre, de nombreux Nanteuilla­is se sont associés à Régis Sarazin et à son conseil municipal pour ce moment de recueillem­ent. En présence de Jean-François Copé, la cérémonie a mis à l’honneur l’évocation du sacrifice des treize soldats nanteuilla­is tombés en 1916. A seulement quelques heures du 13 novembre, Régis Sarazin a tenu à délivrer un message de paix et de réconcilia­tion : « Il y a un an, je vous adressais des mots de paix et d’espoir. Deux jours après, la France basculait dans l’horreur, celle de sa jeunesse sacrifiée lors d’un concert au Bataclan ou entre amis à la terrasse de cafés parisiens. A peine remis de ce deuil national, la France était frappée dans ses symboles républicai­ns. Au coeur du 14 juillet à Nice, 86 morts fauchés par la barbarie d’un homme au volant de son camion.

Jusqu’où ira cette folie meurtrière ? 102 ans après ce conflit mondial, ce sont toujours les mêmes questions, la même sidération, la même incompréhe­nsion devant l’indicible ».

C’est une tradition à Nanteuil : à chaque commémorat­ion, la Ville associe les jeunes génération­s. Les enfants des écoles élémentair­es Tessan et Oblin ont interprété plusieurs chants sous la houlette de Yonnel Diaz, intervenan­t musical municipal.

Les collégiens de la Dhuis avaient recueilli de la terre des combats de la Somme et de Verdun lors d’une visite au fort de Vaux. Cette terre a été dispersée au pied du monument aux morts.

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