La Marne (édition Meaux)

■PAYS DE L’OURCQ Préserver l’identité rurale URBANISME. des communes

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Les habitants du Pays de l’Ourcq vont pouvoir se prononcer sur leur schéma de cohérence territoria­le, qui vise à rendre le territoire attractif tout en gardant son identité.

Du jeudi 17 novembre au samedi 17 décembre, l’urbanisme sera au coeur des réflexions dans le Pays de l’Ourcq et le Pays fertois : les habitants des 41 communes de ces deux intercommu­nalités sont invités à donner leur avis sur leur SCoT, schéma de cohérence territoria­le, via une enquête publique.

Ce document de planificat­ion stratégiqu­e sur le long terme a été élaboré par le Syndicat mixte Marne-Ourcq. Il pose le cadre auquel devront se conformer les Plans locaux d’urbanisme. Le SCoT doit lui-même être en cohérence avec le SDRIF, schéma directeur de la région Ile-deFrance, dans lequel il s’inscrit.

Un territoire attractif qui reste rural

Le SCoT proposé pour le Pays de l’Ourcq et le Pays fertois défend une philosophi­e : « On veut un territoire attractif, avec la fibre, des transports, des voies d’accès, de l’emploi, mais on veut un territoire qui conserve son identité rurale », explique Arnaud Rousseau, président du Syndicat mixte MarneOurcq.

La création du SCoT a été votée en 2009 par le comité syndical du Syndicat mixte MarneOurcq. Une fois que l’Etat a porté à sa connaissan­ce les enjeux d’un tel projet, en 2011, un diagnostic de territoire a pu être élaboré en 2012.

Après un long travail, deux documents, qui vont être présentés dans le cadre de l’enquête publique, sont nés : un projet d’aménagemen­t et de développem­ent durable, ainsi qu’un document d’orientatio­n et d’objectifs. Ce dernier propose 55 recommanda­tions et 56 prescripti­ons - qui sont des obligation­s.

Vaste concertati­on

« Le SCoT est un document prospectif qui doit faire l’objet d’une grande concertati­on », précise Arnaud

Rousseau.

Avant le début de l’enquête publique, ces documents, validés par une délibérati­on du 30 juin dernier, ont été soumis aux personnes publiques associées, comme l’Etat, les Chambres consulaire­s, ou encore les communauté­s de communes voisines, qui avaient jusqu’au 25 octobre pour les commenter.

A l’issue de l’enquête publique, les 5 commissair­es enquêteurs auront 1 mois pour rendre leur avis. En fonction des remarques, des points de détails pourront être modifiés, puis le projet devra être approuvé par un vote du comité syndical. Enfin, le préfet devra se prononcer.

Le SCoT doit être prêt au plus vite, afin que les communes puissent commencer leur réflexion d’urbanisme avant la date limite, fixée au 27 mars prochain.

Axelle Vaisse

Retrouvez les permanence­s prévues dans le cadre de l’enquête publique sur le http://www.paysdelour­cq.fr.

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