La Marne (édition Meaux)

Entrez dans la danse !

- Pascal Pioppi

La danse sportive a été de retour au gymnase Boisramé de Pontault-Combault pour le grand rendez-vous mondial qui a attiré 1 300 danseurs venus de 27 pays.

Mission réussie pour le Team Couderc : il a organisé la Saphir cup les 11, 12 et 13 novembre, une compétitio­n de danse sportive mondiale de très haut niveau. Une sorte de valse à 1 000 temps qui s’est jouée pendant trois journées bien remplies.

La compétitio­n

La danse sportive est un vrai sport. Concentrat­ion, rythme, affolement du coeur, figures périlleuse­s mais gracieuses, tout est réuni pour faire de ces as du pas chassé ou fouetté des athlètes de haut niveau : « Pour arriver à ce niveau, il faut un minimum de 4 heures d’entraîneme­nt par jour au moins quatre fois par semaine. Il faut aussi suivre une hygiène de vie avec l’alimentati­on, le sommeil… N’est pas danseur qui veut », soulignait Marc Couderc, l’organisate­ur mais aussi grand prof et ancien champion qui sait ce que veut dire sacrifice.

Titres et classement mondial étaient en jeu pour les différente­s catégories, des jeunes aux seniors. Un point commun cependant la classe, naturelle ou travaillée.

L’argent

On pourrait s’attendre à voir beaucoup d’argent circuler pour ceux qui viennent du monde entier. Là aussi divine surprise quand on parle de monnaie avec Marc Couderc, presque amusé par la question : « Là, c’est clair il n’y a pas d’argent ni primes diverses. C’est uniquement pour la beauté du sport. Les applaudiss­ements sont la meilleure récompense possible ».

Le coût de la passion

Si l’argent n’est pas le nerf de la guerre, la danse coûte cher. « Entre 1 000 et 2 600 euros la robe, 1 500 pour un homme le frac, 130 euros les souliers mais aussi les cours particulie­rs avec un prof qui reviennent à 50 euros l’heure soit environ 2 000 euros l’année. Par contre, cette compétitio­n ne coûte que 10 euros d’inscriptio­n », glissait Monique, venue de Rennes pour découvrir le parquet de Boisramé.

L’organisati­on

Encore un sans-faute pour Marc Couderc entouré de ses 80 bénévoles pour accueillir 1 350 danseurs venus de 27 pays dont le Liban, Estonie, Canada : « On travaille depuis un an sur ce rendez-vous mondial. Une sacrée responsabi­lité avec un programme chargé avec plus de 2 000 danses sur les trois jours bien remplis. »

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Marc Couderc (en haut à droite), l’organisate­ur, peut être fier de ce rendez-vous mondial.

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