La Marne (édition Meaux)

Un speed-dating PETITE ENFANCE. pour les assistante­s maternelle­s

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C’était une première. Samedi 19 novembre à l’occasion de la Journée nationale des assistante­s maternelle­s, les communes de Meaux et de Villenoy étaient associées pour cette journée dédiée aux toutpetits.

Hamida Rezeg, adjointe au maire de Meaux, déléguée à la Petite enfance et Michel Venries, maire de Villenoy étaient présents dès l’ouverture dans les locaux de la maison de l’Economie et de l’Emploi.

Des places toujours disponible­s chez les assistants maternels

Comme l’évoque Hamida Rezeg, « à Meaux nous avons environ 320 assistants maternels. A Villenoy, limitrophe, pour 4 500 habitants, la commune en compte environ 35. Cette journée permettra de combler les manques car dans la cité meldoise, 200 places sont encore disponible­s ». La journée a débuté par un temps de rencontre entre les assistants maternels et les parents, un peu comme un speed-dating.

Dominique, 56 ans, de Villenoy, est assistante maternelle depuis 20 ans. « D’origine belge, j’ai une formation de pédicure médicale mais ce n’est pas reconnu en France. Agréée pour 3 enfants, je dispose d’une place et j’ai déjà plusieurs contacts ».

Malheureus­ement, de nombreuses places se libèrent en septembre, lorsque les enfants entrent en maternelle. Pour les parents à la recherche d’une nounou en cours d’année, c’est le parcours du combattant.

Du côté des parents

C’est notamment le cas d’Anne-Lise et Nicolas qui cherchent une nounou pour leur petit Thomas, âgé de 6 mois. « Je suis en congé parental mais j’ai besoin d’une assistante maternelle à partir de mi-février. Enseignant­e au collège Albert-Camus à Meaux, je cherche plutôt quelqu’un situé à Meaux sur le trajet du travail. Après, c’est au feeling que notre choix va se faire ». Les jeunes parents avouent prendre également en compte le lieu de résidence et sa propreté, l’environnem­ent, les activités proposées ou encore « si l’assistante maternelle ne fume pas ».

Un autre petit Thomas, lui âgé d’un an, était en visite et avait déjà trouvé une nourrice. Franck et Annie, ses parents avaient semble-t-il fait le bon choix : « C’est par connaissan­ce que nous avons rencontré Sandrine. Elle nous a convaincus car nous ne cherchions pas qu’une garderie. Sorties en extérieur, à la médiathèqu­e, le petit s’épanouit ». Sandrine est assistante maternelle depuis 2004 et essaie de s’adapter à la journée des parents, avec des concession­s : « J’ai eu une maman caissière en grande surface alors il m’est arrivé de garder un enfant jusqu’à 20 h, mais c’est exceptionn­el ».

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