Plus de 30 caméras sont prêtes à fonctionner
À Dammartin-en-Goële, 33 caméras de vidéoprotection vont être mises en service dans les jours à venir. Leur installation était vivement souhaitée par la municipalité.
Rues passantes, abords des établissements scolaires, entrées et sorties des zones pavillonnaires et de la commune ellemême : 33 caméras de vidéoprotection ont été installées à Dammartin-en-Goële. Elles sont réparties dans différents points considérés comme stratégiques.
Avant qu’elles entrent en fonction dans les jours à venir, la municipalité doit encore installer des panneaux aux entrées principales de la ville, pour indiquer aux habitants et aux gens de passage qu’ils vont être filmés.
Une obligation légale. « On ne met pas en place de centre de supervision, avec des personnes sur place en permanence pour regarder », précise le maire de la commune, Michel Dutruge.
Si besoin, dans le cadre d’une enquête, les enregistrements pourront être consultés par la gendarmerie, sur réquisition.
Une priorité
« Dans notre programme de campagne, l’un des axes prioritaires était la sécurité,
explique le maire. Nous avions plusieurs leviers : on a recruté deux policiers municipaux supplémentaires, portant leur nombre à cinq, dont un ASVP. Notre objectif est d’arriver à six dans les années à venir. Le deuxième axe était d’installer des caméras de vidéoprotection. »
Côté délinquance, à Dammartin, « c’est un peu comme partout », estime Michel Dutruge. Il ajoute : « Dans les communes qui ont installé des caméras, les chiffres de la délinquance diminuent. On sait que ce n’est pas l’arme absolue, mais c’est dissuasif. »
La gendarmerie impliquée
Le choix des emplacements des caméras a fait l’objet d’une expertise, conduite par la gendarmerie. Elle a pris en compte les demandes de la ville.
Les gendarmes ont ensuite adressé à la municipalité des recommandations, qui lui ont permis d’élaborer son cahier des charges et de lancer un appel d’offres. Le projet s’est encore affiné quand l’entreprise retenue a apporté sa propre expertise.
La phase d’installation a ensuite été menée par un comité de pilotage, incluant Véronique Havel, maire-adjointe en charge de la sécurité, la police municipale et les services techniques.
Un coût de 370 000 €
Le budget de cette opération de vidéoprotection a été voté en début d’année. Il s’élève à 370 000 € et si tout se passe comme l’entend la ville, la commune ne devrait en payer que 25 à 30 %, grâce à des subventions allouées par la Région, le Département et le fonds interministériel de prévention de la délinquance.