La Marne (édition Meaux)

Toujours sur la voie de la sagesse CHELLES.

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A l’image du président Franck Desgranges, le club chellois est un modèle de fonctionne­ment qui avance calmement et sereinemen­t sur le chemin de la qualité. Avec deux équipes en Nationale 1, Chelles est une référence dans le « ping » français.

Malgré deux matches très délicats, Franck Desgranges a pris le temps, entre sa fonction de président mais aussi celle de dirigeant et samedi comme arbitre, pour faire le point sur cette fin de première phase.

Quel bilan faites-vous en ce mois de novembre ?

Franck Desgranges : On pensait qu’après la montée fabuleuse des gars en N1, cela allait être difficile de se maintenir. C’est une sacrée marche supplément­aire à gravir. On se bat mais l’écart est énorme. On le savait. On va tout donner mais la descente en N2 est prévisible.

Attendons toutefois jusqu’au bout.

Et les filles ?

C’est une très bonne surprise. Elles sont 2e et le maintien est assuré. Nous sommes bien à notre place. L’arrivée de notre Belge de 19 ans n’a posé aucun problème de cohésion. Tout se passe bien entre elles et les sept filles ont l’intelligen­ce de gérer l’effectif en le faisanttou­rner.

Merci de cet éclairage sportif mais qu’en est-il de celui qui visiblemen­t va être mis en place ?

(Sourire) Oui nous sommes en travaux pour la lumière du gymnase et cela va débuter pour être prêt pour le 10 décembre je pense. Nous n’étions plus en conformité avec la fédération depuis deux ans mais là, nous allons avoir des conditions optimales pour tout le monde.

Comment vont les jeunes ?

Bien. Ils représente­nt 35 % de l’effectif en moins de 18 ans. Deux sont montés au niveau national. C’est une section dynamique.

Avez-vous bénéficié des retombées des Jeux olympiques ?

(Moue) Non, pas trop, car on n’a pas brillé à Rio. Par contre le titre européen de Le Besson a donné un éclairage médiatique non négligeabl­e. On travaille chaque jour pour notre club. Le partenaire Veolia nous rejoint, la mairie est derrière nous. Tout va bien même si les déplacemen­ts coûtent très cher. Combien coûte environ sur un déplacemen­t comme Nîmes ?

La France est grande et nos deux équipes ont voyagé vers Nîmes. Disons 1 000 euros en faisant attention mais il y a le train, l’hôtel, le resto. Quand c’est à moins de 400 km, on y va en mini-bus sinon en train avec des billets pris en avance. On fait très attention.

Pascal Pioppi

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