La Marne (édition Meaux)

Deux ouvriers récompensé­s PRIX DUBURCQ.

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Les deux prix de la Fondation Duburcq ont été remis lundi 21 novembre par la Ville de La Ferté, à Pascal Le Henaff et Stéphane Denamps.

Pascal Le Henaff, 51 ans.

Installé à Bassevelle, Pascal Le Henaff vit dans la région depuis toujours. Il est maçon pour l’entreprise Catanzaro depuis 26 ans.

Après avoir déjà reçu le prix de la Fondation Duburcq il y a une dizaine d’années, il a, une nouvelle fois, été sélectionn­é par la Ville de La Ferté pour recevoir cette distinctio­n. « Ça me fait plaisir pour lui, parce qu’il le mérite », affirme son responsabl­e, Nicolas Obadia, co-gérant de Catanzaro.

L’entreprise actuelle de Pascal Le Henaff est sa deuxième : lorsqu’il y est arrivé, il avait 10 ans d’expérience derrière lui, acquise dans une autre société locale.

Il a choisi de se lancer dans la maçonnerie grâce à ses parents, qui l’ont incité à débuter un apprentiss­age. Ce métier a su le séduire : « On fait un peu de tout : toit, placo, combles… C’est varié », explique-t-il.

Stéphane Denamps, 30 ans.

« Je suis le plus ancien de la société », explique Stéphane Denamps. Ce menuisier, natif de Seine-Saint-Denis, est le second lauréat du prix Duburcq.

Arrivé près de La Ferté lorsqu’il était enfant, il est entré dans l’entreprise 3LMG à l’âge de 15 ans. « C’est ma première société, poursuit Stéphane Denamps. J’y ai fait un CAP en alternance, puis j’ai attaqué un BP en deux ans et j’ai passé mon BEP en candidat libre. » Ses premières années dans l’entreprise ont été marquées par deux belles réussites : en CAP, Stéphane est arrivé 1er de Seine-et-Marne au palmarès de l’apprentiss­age, puis il est une nouvelle fois arrivé en tête au BP.

Stéphane Denamps a choisi sa voie grâce à son père. « Il

bricolait pas mal, raconte le menuisier. Il avait posé du lambris et je l’ai aidé. » Ce premier contact avec le bois a éveillé en lui une vocation et même une passion pour ce métier.

Depuis ce jour, son travail a bien évolué. « Avant, on faisait plus de la menuiserie, mais, depuis quelques années, on fait de la pose et des découpes », explique-t-il.

Il forme aujourd’hui l’apprenti de sa société, comme lui a été formé 15 ans auparavant, et se voit bien continuer dans son entreprise. « Pour le moment, je ne me vois pas changer », affirme-t-il.

Une récompense de 300 €

« J’ai le plaisir de remettre ce jour à chacun des récipienda­ires, une somme de 300 euros pour respecter les volontés d’Augustin Duburcq, soucieux de récompense­r le travail manuel », a affirmé le maire, Ugo Pezzetta.

Pour la deuxième année consécutiv­e, la librairie éphémère a ouvert dans les anciens bâtiments administra­tifs de la mairie de Coulommier­s. Elle y restera jusqu’au 8 janvier.

La maison de la presse de Coulommier­s affiche d’emblée son ambition : « Il faut donner une nouvelle dimension à la librairie éphémère, donner l’impression aux visiteurs qu’ils ne sont jamais venus, alors que ce sont les mêmes meubles. »

Cinq ans après sa création, le rendez-vous des amateurs de littératur­e doit franchir un cap. Pour ce faire, la municipali­té a de nouveau cédé ses anciens bâtiments administra­tifs, face à l’Hôtel de Ville. Avec une première nouveauté : en plus des quatre salles principale­s, quatre pièces supplément­aires sont ouvertes au public. Il s’agit de nouveaux espaces, où les visiteurs pourront discuter et boire le thé. Pour le reste, l’endroit a été rafraîchi et les murs repeints. « Je voulais quelque chose d’uniforme, que rien n’arrête l’oeil, sinon les livres », précise-t-on, côté

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