Michel Catalano présente fièrement son savoir-faire aux élus
Deux mois après l’inauguration de son imprimerie reconstruite, dans la zone des Prés-Bouchers de Dammartin-en-Goële, Michel Catalano a de nouveau reçu la visite d’élus dans ses locaux, lundi 28 novembre. L’imprimeur était entouré de son épouse et de sa fille .
Michel Catalano, dont les locaux avaient été détruits lors de l’assaut du RAID pour neutraliser les deux terroristes de Charlie Hebdo, en janvier 2015, a invité JeanJacques Barbaux, président du Département de Seine-et-Marne, absent lors de l’inauguration, et Valérie Lacroute, députée-maire de Nemours et présidente des Maires de Seine-et-Marne.
Plusieurs maires locaux ont également fait le déplacement pour l’occasion, tout comme Nicolas Naulin, président du club des entreprises de la zone, créé après le 9 janvier 2015.
Montrer son savoir-faire
Pour l’imprimeur, il était question de montrer ses nouveaux locaux, totalement réorganisés et voulus beaucoup plus lumineux qu’avant, mais surtout de valoriser le savoir-faire de son entreprise : « Les plaques, les lettres au mur, le flocage… Tout ce que vous voyez ici est imprimé chez nous ! », a fièrement affirmé un Michel Catalano visiblement toujours très ému.
Remerciements aux donateurs
Le chef d’entreprise a longuement remercié ceux qui lui ont offert plus de 100 000 € de dons, en plus des indemnisations prévues suite à la destruction de ses locaux : le Département, la Région et quelques communes locales.
Ces rentrées d’argent, ajoutées à 500 000 € d’investissement de l’imprimeur, ont permis à Michel Catalano de poursuivre son activité à Dammartin et même de la développer, en y ajoutant la production d’objets en 3D, en recrutant cinq salariés et en achetant de nouvelles machines, plus grandes et plus modernes. rebondir, a confié l’imprimeur. Cet investissement est aussi philosophique. »
Prise de risque
L’objectif, à présent, est d’arriver à l’équilibre. « Il faut que je fasse 45 % de chiffre d’affaires en plus de ce que je faisais avant pour équilibrer mon entreprise. J’ai pris des risques, mais le vrai risque, c’était le 9 janvier », a affirmé Michel Catalano.
Le président du Département, lui, a découvert en ces murs une activité plus diversifiée qu’il ne le pensait. « Je suis impressionné par tout ce que vous faites », a-t-il conclu.
Axelle Vaisse