Olivier Faure élu président POLITIQUE. du PS à l’Assemblée
Les socialistes ont voté, mardi 13 décembre, pour désigner le successeur de Bruno Le Roux, à la tête du PS, à l’Assemblée nationale. Olivier Faure a été choisi.
Il truste déjà les plateaux télé. Et vous n’avez pas fini de l’apercevoir sur les plateaux télé. Olivier Faure, le député de la circonscription Sénart-Le Mée et ex-porte parole du PS, a été élu président du groupe socialiste à l’Assemblée, la semaine dernière, alors que les pronostiqueurs misaient sur son concurrent, Guillaume Bachelay.
17 voix d’écart
« Il était numéro deux du PS. Les têtes couronnées l’ont soutenu », rappelle le nouveau président.
Dix-sept voix seulement ont finalement fait pencher la balance : 137 pour le Seineet-Marnais contre 120 pour l’élu de SeineMaritime.
« Dire les choses tout en restant loyal »
Ce qui a fait la différence ? « C’est le travail depuis quatre ans et demi qui a payé. Mais aussi la loyauté par rapport au Président et la capacité à dire ’non’, analyse Olivier Faure. Il a fallu avoir le courage de tenir tête contre la déchéance de nationalité, contre la loi travail mais également sur la fiscalité. »
Le député qui s’était engagé contre le cumul des mandats a donc donné sa démission de sa fonction de porte-parole.
« Quelqu’un d’autre va me remplacer et apporter une vision nouvelle, pointe-t-il. C’était pour moi une étape et aujourd’hui, je suis fier de porter la voix du PS comme président du groupe à l’Assemblée. Je poursuis cette mission d’une autre façon. »
À 48 ans, Olivier Faure, proche de JeanMarc Ayrault, ex-conseiller de Martine Aubry au ministère de l’Emploi prend donc du galon. Prochain rendez-vous politique : les primaires socialistes, les 22 et 29 janvier prochains. Le président de l’Assemblée ne compte pas dévoiler quel candidat lui semble le plus approprié pour se lancer dans la course à la Présidentielle. « Je me suis engagé à ne pas prendre partie de manière à veiller au rassemblement de la famille socialiste. » Sûrement pas sa mission la plus facile ! Vanessa Relouzat
L’assemblée générale de la coopérative agricole de la Seine-etMarne et de l’Oise, Valfrance, présentée par son président Christophe Grison et son directeur général Denis Simon, a réuni 500 sociétaires et une centaine d’invités, lundi 12 décembre au théâtre Luxembourg de Meaux.
Trois temps forts se sont dégagés de cette réunion : le bilan d’activité, la moisson 2016 et l’agriculture numérique de demain.
Pour l’année 2015-2016, la coopérative Valfrance a dégagé un chiffre d’affaires de 254 millions d’euros et récolté 868 000 tonnes de céréales et d’oléagineux.
Un travail de fond a permis de mettre en oeuvre « une politique financière adaptée, la baisse des charges et du taux d’endettement », tout en conservant pour les agriculteurs sociétaires une redistribution de 1 300 000 €.
La moisson 2016 a enregistré une baisse de rendement comparable au niveau de 1976, avec un taux moyen de protéine de 13 %. Conséquence : les produits ont perdu de leur qualité et donc de leur valeur. La production moyenne est inférieure de 30 % par rapport à 2015. Pour Jean-Marie Séronie, auteur du livre « Vers un big bang agricole, révolution numérique en agriculture », estime que la révolution numérique en agriculture sera aussi importante que l’arrivée du tracteur après la Seconde Guerre mondiale.