La Marne (édition Meaux)

Trois policiers SÉCURITÉ. municipaux sont armés

Depuis le 12 décembre, 3 des 4 policiers municipaux de Dammartin portent une arme de service. Leurs revolvers ont été gracieusem­ent fournis à la Ville par l’Etat.

- Axelle Vaisse

Moins d’un mois après la mise en service de son réseau de vidéoprote­ction, la ville de Dammartin connaît une nouvelle avancée en matière de sécurité : 3 de ses policiers municipaux sont armés depuis lundi 12 décembre. Le quatrième, victime d’un accident du travail, devrait terminer sa formation et être lui aussi équipé en février prochain. « On a voulu armer déjà les 3 premiers avant les fêtes, pour sécuriser au maximum le centre-ville », explique Véronique Havel, maire-adjointe en charge de la sécurité.

Une propositio­n de l’Etat

Les policiers municipaux portent au quotidien un revolver Manhurin, fourni gracieusem­ent à la commune par l’Etat. « Ce sont des armes réformées de la police nationale, précise l’élue. Suite aux premiers attentats et au décès de la policière Clarissa, en janvier 2015, le gouverneme­nt a proposé aux maires d’armer leurs policiers municipaux, pour qu’ils puissent se défendre et défendre la population. »

La commune de Dammartin a donc demandé un agrément auprès de la préfecture, qu’elle a reçu le 21 juillet 2015.

L’armement de la police municipale s’inscrit parfaiteme­nt dans la politique de la Ville, selon Véronique Havel : « La sécurité était l’un des points phares de notre campagne », rappelle-t-elle.

L’occasion saisie

A Dammartin, où la délinquanc­e est surtout liée à la drogue, à l’alcool et aux comporteme­nts inappropri­és, les policiers municipaux ne se sentaient pas particuliè­rement en danger et leur armement « aurait pu se faire un peu plus tard », selon les mots de l’adjointe. Mais la propositio­n du gouverneme­nt

était une occasion de mettre en place un nouvel outil de prévention, dans un contexte actuel marqué par le risque d’attentats.

Les agents ont dû suivre une formation de 57 heures, à la fois théorique et pratique, dispensée par Centre national de la fonction publique territoria­le. Le coût financier de cette opération s’élève, pour la commune, à environ 8 000 € pour l’année 2016, en comptant la formation, les munitions, les matériels et les travaux d’aménagemen­t du lieu où sont stockées les armes quand les policiers ne les portent pas.

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Trois des quatre policiers municipaux portent une arme au quotidien.

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