La Marne (édition Meaux)

Pourquoi l’ESC Meaux MEAUX. est toujours au top

Le traditionn­el cyclo-cross du Père Noël organisé par l’ESC Meaux a été un succès total. Le président Jean-Claude Lambert analyse les raisons de la réussite.

- Pascal Pioppi

Si Meaux s’est tourné à une époque sur une équipe élite, le président Lambert est vite revenu à la formation, la base de l’édifice. On soigne, on bichonne les « minots » à Meaux, pour qu’ils puissent garnir ensuite les rangs du dessus. Bref, on « mutualise » à l’image du principal sponsor fidèle comme tous les bénévoles au Parc du Pâtis samedi. Rencontre avec le Jean-Claude Lambert qui pourrait toutefois passer la main l’an prochain.

1. L’encadremen­t

« Outre les compétitio­ns, on encadre les jeunes en hiver le mercredi au Parc du Pâtis et sur la route à côté du monument américain puis sur les petites routes de campagne. Nous avons trois voitures pour sécuriser au niveau de l’école de vélo, les benjamins-pupilles et puis les minimes-cadets. Nous avons un éducateur à vélo pour 5 jeunes et nous avons la chance d’avoir du monde pour encadrer cette école sous la direction de Pascal Lignier et Serge Presta. Les minimes-cadets n’ont pas de coupure dans le calendrier et roulent même l’hiver. Nous comptons une bonne trentaine de jeunes dans un effectif total de 140 licenciés. »

2. L’organisati­on

« Ici au Pâtis, nous avons accueilli 30 bénévoles en ayant travaillé dès 8 h du matin pour installer avec l’aide de la mairie. Il y avait 180 participan­ts l’an passé et 250 cette année pour cette finale régionale de l’école de vélo cyclo-cross. C’est venu de partout et l’organisati­on a été à la hauteur de l’événement. On a l’habitude car on fait 15 courses dans la saison dont 3 cyclo-cross. J’aime faire plaisir aux coureurs depuis 1992 mais j’aimerais passer la main comme président en octobre 2017 avec les nouvelles élections. »

3. Le petit plus de Meaux

« Pas facile à dire mais on offre un équipement complet d’une valeur de 300 euros du prélicenci­é à l’élite qui comporte un cuissard, socquettes, collants, deux maillots , bonnet, gants, une combinaiso­n… On prête aussi un vélo à celui qui n’en a pas. Certains coûtent environ 2 500 euros. A Meaux, nous sommes, grâce à nos partenaire­s, à notre Ville, très près des coureurs et nous bénéficion­s de quatre véhicules pour l’entraîneme­nt mais aussi pour se déplacer en course. On bichonne tout le monde. C’est cela le secret de la réussite. »

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Les féminines ont le sourire à Meaux.

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