La Marne (édition Meaux)

« Je suis fier INTERVIEW DÉCALÉE. de ma famille soudée »

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Discret mais attentif, solitaire mais ouvert aux autres, Arnaud Lociciro fait partie du paysage sportif meldois. Un sportif talentueux à l’esprit sain tout comme l’homme qui mérite d’être mis à l’honneur.

Trois mots pour décrire votre plaisir de courir ?

Liberté, solitude, légèreté.

A quel âge avez-vous battu votre père Bernard à la course ?

Je devais avoir 20 ans, mais dans plus d’un domaine, il n’est pas un rival mais un modèle.

Etes-vous plutôt Lino Ventura ou Alain Delon ?

Lino Ventura parce que je n’aime pas les gens qui parlent d’eux à la 3e personne (Silence). Mais ce n’est pas trop ma génération.

Quel est le défi qua vous avez relevé dont vous êtes le plus fier ?

Sportiveme­nt, c’est sans aucun doute le Marathon des Sables, une expérience humaine et sportive incroyable. Sur le plan personnel, même si ce n’est pas vraiment un « défi », je suis très fier d’avoir une famille soudée et aimante à mes côtés.

Qu’est-ce qui vous fait broyer du noir ?

L’hypocrisie et les doubles discours.

Quel a été votre quart d’heure de gloire ?

(En souriant) J’ai demandé ma femme en mariage cet été et elle a dit « oui ». Cela compte ça pascal ? (NDLR : Oui bien entendu)

Quand on travaille au service des Sports de Meaux, faut-il péter la forme ?

J’ai la chance de travailler dans une équipe dynamique dans laquelle règne une ambiance sympa. On a tous la forme à la direction des Sports de Meaux !

Quand vous débordez de bonheur, avez-vous besoin de le dire ?

Non pas forcément, je suis assez introverti. Donc je ne crie pas mon bonheur sur tous les toits.

Vous croyez à la chance ou à la destinée ?

Je ne suis pas croyant et pas fataliste non plus mais je crois en la destinée. Il y a des choses auxquelles on ne peut échapper.

Vos goûts musicaux ?

100 % hip-hop mais je suis aussi fan inconditio­nnel d’Aznavour et de Julien Clerc et capable d’interpréte­r « Libérédéli­vré » de la Reine des Neiges. Ma palette est large en fin de compte !

Qu’est-ce qui vous plaît chez votre femme ?

Ça fait plus de 13 ans que je suis avec Julie. On a tout connu ensemble depuis notre adolescenc­e. Son sourire, ses yeux, sa sincérité et son courage. Bref, je suis amoureux.

Une odeur d’enfance ?

L’odeur du riz que faisait cuire ma mère et que j’étais capable de détecter depuis l’extérieur et mes parties de foot entre potes.

Cinq sportifs du 77 qui ont une belle âme ?

Les membres de team KBLÉ avec qui je pars au MDS 2017 ! Cyrille Salot, Bernard Lociciro, Eric Leblacher, Guillaume Drouilly et Larbi Zeroual ! Philippe Roullier, le 6e est d’Orléans mais on peut quand même lui accorder une dérogation non ? Les sportifs que vous n’aimez pas ?

Les tricheurs et Materrazi car j’ai un amour fou pour Zidane.

Si vous deviez abuser d’une substance ?

(Net) De bienveilla­nce…

Votre péché mignon ?

Le Nutella. Ce n’est pas très diététique mais j’assume. Vos coins préférés en Seineet-Marne ?

J’aime assez les grands espaces et le plein air : le parc du Pâtis, le parc de Rentilly ou les bords de Marne de Lagny nous plaisent bien quand le temps s’y prête. L’hiver, je suis plutôt expresso et chocolat chaud dans un café cosy en centre-ville.

Vous pourriez passer des heures à …

Je pourrais passer des heures à prendre ma douche.

Votre scène de cinéma préférée ?

Je sèche pour la scène en particulie­r mais un film qui m’a marqué récemment : « De rouille et d’os » de jacques Audiard.

Un don de la nature que vous aimeriez avoir ?

L’invisibili­té… je suis très curieux !

Pascal Pioppi Marie-Thérèse Alcaras (Tennis), Daphné Nadoulek (Athlé), Damien Fiévet (Trail).

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