La Marne (édition Meaux)

Une femme décède, la piste criminelle privilégié­e

Une Nanteuilla­ise de 46 ans a été retrouvée morte dans le sous-sol de son pavillon, avenue de Melun, samedi 4 février, vers 21 h. Son mari était inanimé à ses côtés.

- Gurvan Abjean

Accident ? Suicides ? Homicide ? Les enquêteurs de la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) n’écartaient aucune hypothèse quelques heures après le drame qui s’est noué dans un foyer nanteuilla­is, samedi 4 février. Mais l’autopsie du corps de la victime, réalisée lundi, oriente clairement les investigat­ions vers un homicide volontaire.

Quatre enfants du couple étaient présents

C’est peu après 21 heures que les pompiers, alertés par un proche de la famille qui se souciait de ne pas avoir de nouvelles, ont pénétré dans le pavillon, situé avenue de Melun, non loin du rond-point de la Hayette. Au sous-sol, ils ont découvert les corps des deux époux. La femme, âgée de 46 ans, était déjà morte. Son mari, âgé de 49 ans, était inanimé mais toujours vivant. Il a été transporté en urgence vers l’hôpital Saint-Louis, à Paris. Son pronostic vital était alors engagé mais son état s’est depuis stabilisé.

Le couple avait cinq enfants, âgés de 12 à 24 ans. Quatre d’entre eux, dont les deux derniers, des jumeaux, étaient présents lors de l’interventi­on des pompiers. Ils ont trouvé refuge chez des membres de leur famille.

L’audition du mari attendue

Leurs voisins sont sous le choc : « On ne peut rien dire de mal sur eux. Ils sont vraiment gentils, souriants, sociables. Discrets aussi. Ils se sont installés il y a environ dix ans. On les a un peu aidés à emménager. On voyait davantage le mari, moins la femme. Quel malheur… »

Le maire de Nanteuil-lèsMeaux, Régis Sarazin, est très affecté : « C’est d’une tristesse sans nom. Il y a des enfants derrière ce drame qui devront porter ce fardeau toute leur vie. Perdre sa mère dans de telles circonstan­ces… Je pense surtout à eux. »

Les résultats de l’analyse toxicologi­que devraient tomber rapidement. À l’heure où nous écrivons ces lignes, les enquêteurs n’ont pas encore entendu le mari, toujours hospitalis­é.

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Le pavillon familial, situé dans l’avenue de Melun, à Nanteuil-lès-Meaux, a été mis sous scellés.

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