La Marne (édition Meaux)

Ils cherchent des bénévoles pour lutter contre le chômage

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L’associatio­n Solidarité­s Nouvelles face au Chômage (SNC) souhaite se développer en Brie. Elle recherche des bénévoles.

« Créer un groupe dans le nord 77 »

La cause est noble, et le défi colossal ! Les bénévoles de l’associatio­n Solidarité­s Nouvelles face au Chômage (SNC) ont la ferme conviction que le combat contre ce fléau contempora­in ne peut être gagné que dans l’adversité. Pour cela, ils se retroussen­t les manches. Actifs depuis vingt ans dans le sud de la Seine-etMarne, à Fontainebl­eau, ils se sont déployés l’été dernier dans la ville préfecture, Melun. Leur ambition ? Venir en aide aux demandeurs d’emplois du nord du départemen­t. « Nous avons depuis longtemps des sollicitat­ions de gens qui vivent dans ce secteur, mais jusqu’à présent, nous ne pouvions pas répondre à leurs attentes », souligne René Chauvin, le père de l’antenne Bellifonta­ine de SNC, parmi les 165 groupes que compte l’associatio­n en France.

« Nous voulons proposer une aide dans la région de Coulommier­s mais aussi celle de Meaux, Lagny-sur-Marne, Marne-la-Vallée et Torcy », poursuit François Vail, l’un des accompagna­teurs de SNC,

Pour ce faire, les deux hommes ont besoin de bénévoles qui souhaitent donner un peu de leur temps aux demandeurs d’emploi.

Pas de profil type

Si René Chauvin et François Vail donnent beaucoup de temps et d’énergie pour cette cause qui leur tient à coeur, ils assurent que les bénévoles ne sont pas obligés d’en faire autant. « L’investisse­ment de chacun varie selon l’emploi du temps et des disponibil­ités. Nous avons bien conscience qu’un retraité a plus de temps disponible qu’un actif avec enfants. Il est possible de n’accompagne­r qu’une seule personne que l’on voit toutes les deux ou trois semaines. À cela s’ajoute une réunion mensuelle avec le groupe de Seine-et-Marne ainsi que les sollicitat­ions passagères, le plus souvent par mail, du demandeur d’emploi et enfin, des formations ponctuelle­s. »

Autre précision, être un accompagna­teur n’implique pas d’être surdiplômé. Un chef d’entreprise peut le devenir tout autant qu’un ouvrier sans qualificat­ion. Ce qui prime, c’est surtout la mentalité. « La bienveilla­nce et l’écoute sont les deux atouts indispensa­bles », confie François Vail. « Nous ne venons pas avec des emplois à proposer, préviennen­t les deux hommes. Ce que nous offrons, c’est du temps, des conseils et parfois même un réseau afin de redonner confiance au chômeur. »

L’associatio­n met en avant l’efficacité de cette méthode, avec 64 % des personnes accompagné­es qui sont « en situation profession­nelle » (CDD, CDI ou formation). Cependant, les bénévoles savent pertinemme­nt qu’à eux seuls, ils n’inverseron­t pas la courbe du chômage. « Mais qu’importe ! Si nous parvenons à secourir dix personnes cette année, c’est déjà beaucoup ! »

Pierre Choisnet

Inscriptio­n et contact http://snc.asso.fr ; 01 42 47 13 41.

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René Chauvin (à gauche) et François Vail souhaitent développer leur associatio­n dans le nord Seine-et-Marne (©LPB / P.Choisnet)

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